Sylvie Guillerme

Guillerme, Sylvie (1966-.... ; chercheur en géographie de l'environnement)

France
Date de naissance
1966
Langues d'expression
français
Auteur d'une Thèse de doctorat en Géographie à Paris 1 en 1999

Chargée de recherche au laboratoire GEODE - Géographie de l'Environnement, Université Toulouse-Jean Jaurès (en 2017)

Membre du laboratoire Géographie de l'environnement (en 2023)

Chargée de recherche au laboratoire CNRS GEODE

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

Les paysages de l’arbre hors forêt

Analyser la complexité des paysages de l’arbre hors forêt

Les paysages de l’arbre hors forêt, par leur grande diversité, occupent une place importante dans les paysages ruraux de nombreux pays. Ces paysages arborés, d’une grande richesse écologique et génétique contribuent au fonctionnement des écosystèmes et des sociosystèmes. Ces paysages arborés sont donc une des dimensions du patrimoine culturel européen qu’il convient de soustraire à la banalisation ou à l’uniformisation. Ces structures arborées constituent aujourd’hui un patrimoine de qualité de plus en plus connu et reconnu à la fois en tant qu’héritage intergénérationnel et ressource pour l’avenir, un patrimoine aux multiples enjeux reposant sur les trois piliers du développement durable : un enjeu écologique, biologique et génétique (réservoir de biodiversité) ; un enjeu économique (agro-pastoralisme, artisanat, éco et agro-tourisme…) ; et enfin un enjeu socio culturel, symbolique et historique.

Promouvoir les paysages de l’arbre hors forêt représente également un enjeu scientifique et pour l’action publique. Il s’agit de mettre en lumière les atouts et les potentialités de ces paysages arborés dans le cadre d’une réflexion sur le développement durable.

Agrobiodiversite : pratiques et dynamiques spatiales aux marges des aires protégées

Analyser la diversité des paysages et des pratiques agricoles aux marges d’aires protégées

La problématique de l’agrobiodiversité en tant que composante de la biodiversité, exacerbe au sein des territoires les tensions entre espaces cultivés et espaces mis en réserve. Si des études visant à déterminer les impacts de perturbations anthropiques dans les aires protégées telles que l’exploitation forestière ou l’extraction de produits forestiers autres que le bois sur la conservation in situ de la biodiversité sont nécessaires, il convient aussi de s’interroger sur les modes de conservation de la biodiversité à l’extérieur des aires protégées.

POur en savoir plus sur l'auteur : http://w3.geode.univ-tlse2.fr/personnels/guillerme.htm

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