La démocratie de la place publique : les mouvements de Maïdan

évènement
Mise en ligne : 19 novembre 2015
DOI : 10.60527/3r9h-2s59
URL pérenne : https://doi.org/10.60527/3r9h-2s59
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Descriptif

Du monde arabe aux capitales occidentales, de la Turquie au Brésil en passant par l’Ukraine et dernièrement au Liban, nous assistons à un nouveau type de contestation. Ces mouvements sont caractérisés par les lieux, les espaces qu’ils occupent, notamment la Place Tahrir, Gezi Park et Maïdan. Ils mobilisent le registre des émotions, comme la dignité et le respect. Ils inventent de nouvelles formes de détermination collective des exigences et réfutent le leadership et la représentation. Sur la place publique se mettent en scène de nouveaux imaginaires démocratiques par le biais de la performance, de l’art et de l’humour. Les activistes sont en même temps des artistes, des blogueurs, des journalistes,    des    universitaires.    Ils improvisent de nouvelles formes d'agir en public, mettent en circulation à l’échelle globale des répertoires culturels d'action. Dans de nombreux contextes nationaux, ces mouvements globaux de protestation sont réprimés. Les participants sont menacés et emprisonnés par les gouvernements au pouvoir et les régimes autoritaires.

Dans le cadre de notre colloque nous souhaitons interroger les agendas démocratiques du point de vue de ces mouvements ainsi que leur capacité d’interpeler les sciences sociales.

Colloque organisé dans le cadre du 40e anniversaire de l'EHESS les 19 et 20 novembre 2015 avec le concours du Labex Tepsis, du CESPRA, du CERCEC et du CRH

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