La gestation pour autrui : restituer la France dans le monde - représentations, encadrements et pratiques

évènement
Mise en ligne : 18 novembre 2016
DOI : 10.60527/pkxk-9228
URL pérenne : https://doi.org/10.60527/pkxk-9228
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La gestation pour autrui dans son contexte normatif (1ère partie)

Descriptif

La Gestation pour autrui (GPA) est une pratique très ancienne mais aujourd’hui médicalisée et globalisée. Si elle représente un recours minoritaire lorsque l’on considère l’ensemble des nouvelles techniques reproductives disponibles et utilisées dans le monde (inséminations artificielles, fécondation in vitro, don de gamètes), elle est en revanche la pratique la plus controversée. Mobilisant le corps reproducteur des femmes pour le compte d’autrui, dissociant la maternité et participant à la pluralisation de la parentalité, elle suscite de vifs débats sur la scène publique et médiatique, y compris en France qui s’illustrent principalement à travers les arguments présentés comme antagoniques du libre choix, de la liberté reproductive d’une part, de la marchandisation des corps, de l’enfant à naître et de l’exploitation des femmes d’autre part. La pratique est d’autant plus discutée lorsqu’elle est transnationale et qu’elle fait l’objet d’une transaction financière entre des femmes pauvres, donc considérées comme vulnérables, de pays émergents ou en développement et des individus ou couples aisés, venant le plus souvent de pays riches ou développés. C’est le cas notamment de la situation en Inde ou de certains pays de l’Europe de l’Est, qui mobilise la presse et les médias nationaux et internationaux.

Ce colloque est organisé par l'Institut National d’Etudes Démographiques (INED), l'Ecole de Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS), l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, le Muséum National d’Histoire Naturelle.

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