Conférence
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Jean-Michel Minovez (Intervention), Vincent Simoulin (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/e27z-5k09
Citer cette ressource :
Jean-Michel Minovez, Vincent Simoulin. UT2J. (2012, 25 octobre). Socio-énergie. 1ères Journées internationales de sociologie de l’énergie : ouverture / Jean-Michel Minovez, Vincent Simoulin , in 1ères Journées internationales de Sociologie de l’énergie. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/e27z-5k09. (Consultée le 19 mars 2024)

Socio-énergie. 1ères Journées internationales de sociologie de l’énergie : ouverture / Jean-Michel Minovez, Vincent Simoulin

Réalisation : 25 octobre 2012 - Mise en ligne : 28 juin 2013
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Socio-énergie. 1ères Journées internationales de sociologie de l’énergie: ouverture / Jean-Michel Minovez, Vincent Simoulin, journées organisées par le Centre d’Étude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP, Université Toulouse-Le Mirail) en partenariat l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) et l’Association française de sociologie (AFS), Université Toulouse II-Le Mirail, 25-26 octobre 2012.

Depuis plus d'une dizaine d'années, de nombreux travaux sociologiques émergent sur les questions de l'énergie, mais, jusqu'à présent, en l'absence d'une communauté scientifique structurée, ils restent dispersés. Compte tenu du contexte climatique et énergétique actuel et des débats qui en découlent, il apparaît désormais opportun de réunir et confronter, au niveau international, les contributions et les analyses dans le domaine. Les questions énergétiques occupent une place croissante dans les préoccupations sociales et politiques. Les consommations énergétiques, les émissions de gaz à effet de serre, et les autres impacts environnementaux et sanitaires qui leur sont associés, relèvent de l’ensemble des activités humaines. Des contraintes physiques (raréfaction des ressources conventionnelles, augmentation de l’effet de serre…), techniques (effet structurant du marché, des macro-systèmes techniques, des innovations techniques), et politiques (conférences internationales, Grenelle de l’Environnement, politiques industrielles…), combinées à leurs conséquences socio-économiques (dérive technologique, précarité énergétique,exclusion sociale, absence de démocratie technique…), nécessitent des actions urgentes de diversification du bouquet énergétique et d’économie d’énergie. La maîtrise de la demande d’énergie s’est imposée comme une composante essentielle du référentiel de développement durable, et un enjeu central des programmes d’action publique dans les domaines du transport, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’industrie… On retrouve dans la plupart des pays de tels programmes d’action publique, adossés aux grands accords internationaux, déclinés selon les spécificités énergétiques, économiques et sociales nationales. La  transition énergétique dans laquelle nos sociétés tendent à s’inscrire se heurte à l’incapacité des systèmes techniques et des politiques publiques à réduire les consommations. Les regards se tournent alors vers les acteurs sociaux ou vers les consommateurs et leurs comportements d’usage. Outre des analyses en termes de politiques publiques, et de stratégies industrielles, les problématiques énergétiques impliquent une approche sociotechnique consistant à penser et traiter l’interaction entre la technique et le social. Il s’agit de déchiffrer les enjeux, les pratiques, les représentations sociales et les logiques d’action qui sous-tendent la conception, la production, la commercialisation et l’usage des technologies énergivores. Inversement, comment questionner la part des innovations sociales (c’est-à-dire non technologiques) ? L’enjeu sociétal d’accélérer la diffusion des technologies, des modes d’organisation et des pratiques sociales contribuant à une meilleure efficience énergétique, suppose de caractériser les conditions de mise en œuvre de dispositifs énergétiques performants, d’identifier les attentes et d’analyser les modes de réception et d’appropriation par les différentes catégories d’acteurs appelés à les promouvoir et à les utiliser. L’objectif de ces 1ères Journées de sociologie de l’énergie est de mieux comprendre la place et les apports de la sociologie de l’énergie dans l’espace public, autour de cinq grandes thématiques.

 

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème