François Valla (Paris, 2019)
"Quel archéologue je suis ? Je suis préhistorien par la force des choses. Ma spécialité, c'est le silex au départ. Après ça, je suis devenu ce que l'on appelle un généraliste, c'est-à-dire quelqu'un
Mon compte
Pas encore inscrit ?
"Quel archéologue je suis ? Je suis préhistorien par la force des choses. Ma spécialité, c'est le silex au départ. Après ça, je suis devenu ce que l'on appelle un généraliste, c'est-à-dire quelqu'un
"Le premier squelette que j'ai fouillé à Mallaha était le plus robuste de tous les Natoufiens que j'ai vus par ailleurs. Un géant !"
"Quand on parle de temps sur ce site, ce n'est pas seulement le temps de la fouille et celui que l'on prend pour observer, dégager et photographier. C'est aussi celui qui implique de tout mettre en
"Il faut une longue expérience pour démêler les choses à l'échelle de tout un secteur fouillé, mais également pour guider les gens dans ce qui s'avère être un sol ou pas."
"Si je n’avais pas fait Arcy, je ne serais pas rentrée au CNRS. Je n’aurais pas forcément fait de Préhistoire en France. Ma vie aurait été toute autre."
"Et à l'issue de la première campagne, François Valla m'avait proposé de faire un sujet de maitrise. C'était vraiment le moment où il fallait que je me décide : précolombien ou Préhistoire proche
"Arlette Leroi-Gourhan a trouvé sa place et c’est elle qui a eu le rayonnement le plus important, la personnalité la plus forte parmi les femmes qui ont travaillé en archéo-palynologie."
"André Leroi-Gourhan avait institué une véritable école d’apprentissage de la pratique du terrain. Ces camps de fouille à Arcy-sur-Cure n’étaient pas faits uniquement pour apprendre la Préhistoire et
"Ce quelqu’un qui avait une voiture est venu à ma rencontre, s’est présenté et nous avons embarqué pour Arcy. Cette petite ville de Cravant m’avait beaucoup plu. Je ne sais plus pourquoi. Il faisait
"En 2000, un mail de Francine David nous disait : « est-ce que ça vous dirait de revenir gratter un peu à Arcy ? » Nous, cela ne nous serait jamais venu à l’idée de revenir à Arcy-sur-Cure. On s’est
"Nous étions très chargés en nous engouffrant dans la grotte du Cheval, et tout ça en nous déplaçant à plat ventre. Quant au laminoir, il doit faire une soixantaine de mètres. Pour parcourir toute la
"Pour moi, c'est une résurrection de parler comme ça avec quelqu'un de ce temps-là."