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La chute du rideau sépare le public de la scène, elle le libère de l’emprise et de la fascination que l’intrigue a exercé sur les spectateurs, en ayant habilement exploité sa curiosité, son désir d’expérience artistique et son inavouable voyeurisme. Le dénouement libère aussi les personnages saisis dans la machine infernale de l’intrigue, pour reprendre l’expression de Cocteau. De la comédie à la tragédie, le rideau tombe sur des scènes finales très différentes, où la mort s’invite fréquemment. Les romantiques apprécient la mort de l’héroïne, victime comme Tosca, rédemptrice comme Isolde, et jouent de l’espoir d’éviter l’inévitable comme celle de Violetta. La mort invite aussi à la sublimation, comme Paul de 'La Ville morte' qui accepte enfin d’assumer le deuil ou Werther qui renonce à la vie par désespoir.