Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Montpellier, Université Paul-Valéry, Montpellier III
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/a0b4-gd81
Citer cette ressource :
Archeo Montpellier. (2021, 28 mai). « Aedes Cereris in praediis » : temples et pratiques rituelles dans les villae de Gaule Lyonnaise. , in Lieux de culte en Gaule du Sud (IIe s. av. J.-C. - Ve s. ap. j.-C.). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/a0b4-gd81. (Consultée le 19 mars 2024)

« Aedes Cereris in praediis » : temples et pratiques rituelles dans les villae de Gaule Lyonnaise.

Réalisation : 28 mai 2021 - Mise en ligne : 16 juin 2021
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Descriptif

Les instructions que Pline le Jeune donne à l’architecte Mustius, au sujet de la reconstruction et de l’embellissement du temple de Cérès qu’il a fait bâtir sur l’un de ses domaines ruraux (Lettres IX, 39), témoignent de l’attention que portent les notables romains à l’entretien et à l’embellissement des édifices religieux privés aménagés sur leurs terres et parfois ouverts aux habitants des campagnes environnantes.

En Gaule, la multiplication des opérations de fouille préventives ou programmées, mais aussi le développement de l’archéologie aérienne, ont permis d’identifier de nombreux temples ruraux, dont l’étude n’a été que peu développée. Certains de ces bâtiments de culte, édifiés au sein de la pars urbana ou de la pars rustica d’établissements luxueux, correspondent sans aucun doute à des temples privés, bien qu’il ne soit pas toujours aisé de les reconnaître, en particulier lorsque leurs vestiges sont arasés. Nous proposons, à partir d’un examen critique des données issues d’une trentaine de sites archéologiques, de réfléchir aux critères d’identification des édifices de culte établis au plus près des villae de la province de Gaule Lyonnaise, voisine de la Narbonnaise, et d’en définir les caractéristiques.

Tandis que l’examen des architectures déployées au sein des espaces cultuels privés témoigne d’une variété de plans, malgré une certaine modestie de leurs temples et de leurs autres équipements, l’étude du mobilier qui en provient – céramique, faune, numéraire, parures et accessoires vestimentaires, ou encore figurines en terre blanche – permet de restituer une partie des pratiques rituelles qui y avaient lieu. Il est aussi nécessaire de s’attarder sur les liens que présentent ces sanctuaires avec les différents espaces de l’établissement rural et donc sur leur position au sein du domaine : alors que certains temples sont aménagés au sein même de l’enclos résidentiel, à proximité immédiate de la demeure du maître des lieux, d’autres sont à l’articulation de la pars urbana et de la cour agricole, ou bien sont en retrait de l’espace habité. Leur implantation révèle donc des choix différents d’un établissement à l’autre, sans doute liés à la volonté de les rendre accessibles – ou non – aux travailleurs du domaine, voire, au cours de fêtes religieuses ou dans le cadre d’une fréquentation quotidienne, à des visiteurs qui en seraient étrangers.

Communicant

  • Stanislas Bossard (Doctorant Université de Nantes)

Comité d'organisation

  • Sandrine Agusta-Boularot (UPVM et ASM)
  • Maryline Bovagne (Inrap Midi Méditerranée)
  • Stéphanie Raux (Inrap Midi Méditerranée)
  • Grégory Vacassy (Inrap)
  • Ghislain Vincent (Inrap)

Réalisation - Lambert Capron

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