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- Label UNT : UVED
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- Date de réalisation : 30 Décembre 2016
- Durée du programme : 5 min
- Classification Dewey : Arbres, Vergers, fruits, forêts. Arboriculture
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- Catégorie : Témoignages
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Gestion des ressources naturelles et des déchets, Ecosystèmes et biodiversité, Dynamique des milieux naturels, Institutions, acteurs, sociétés et territoires, Gestion et aménagement des territoires
- Collections : Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la châtaigneraie dans le sud européen
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : BRIANE Gérard, JIMENEZ Jean
- producteur : Université Toulouse - Jean Jaurès , UVED
- Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
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- Langue : Français
- Mots-clés : géographie historique, ardèche, Terres de Castanide, montagnes siliceuses, déclin châtaigneraie, produits identitaires, tourisme rural, révolution agricole
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0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen Introduction
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0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen Introduction
Le géographe replace son travail de recherche dans le contexte de l’époque. « Il s’agissait alors de savoir pourquoi le châtaignier était cultivé dans certaines régions et pas dans d’autres, pour des raisons qui étaient autres que des raisons environnementales ». Il nous explique l’écologie du châtaignier, les conditions pédologiques, climatiques, édaphiques qui conviennent le mieux à cet arbre. « Comme ce n’était pas un arbre forestier, j’ai voulu montrer les causes de la plantation et surtout la date ». Le chercheur a donc réalisé un travail de géographie historique sur cette essence et, grâce à des documents d’archive importants, retrouvés en Ardèche notamment, il a pu démontrer qu’on avait surtout planté le châtaignier entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe, début du XIXe siècle et, « après, on a arrêté ; avant il n’y en avait pas besoin parce qu’il n’y avait pas grand monde dans les montagnes et après ça a été à la fois la révolution agricole et l’exode rural, donc on n’a plus eu besoin de châtaigniers et de châtaignes pour se nourrir ».
Au moment où il réalisait ses recherches, l’auteur de Terres de Castanide a assisté au déclin de la châtaigneraie vivrière, et sa vision de la castanéiculture européenne, à ce moment-là, était plutôt pessimiste, c’était du moins ce qui se dégageait dans la conclusion de sa thèse, en 1986. Aujourd’hui, trois décennies plus tard, «pour des raisons qui tiennent à l’amour de l’environnement, aux produits identitaires, au tourisme rural », Jean-Robert Pitte constate que, finalement, « un certain nombre de gens ont replanté des châtaigniers et ont imaginé des produits, à base de châtaignes, qui leur permettent, sinon de vivre intégralement à base du châtaignier, mais de constituer, grâce à cet arbre et à ses productions, une part plus ou moins importante de leurs ressources… une série de niches, les unes à côté des autres qui permettent aux gens de vivre. »
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