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Langue :
Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/gv75-8f15
Citer cette ressource :
MNHN. (2015, 16 octobre). La mise en collection des hyménoptères. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/gv75-8f15. (Consultée le 17 mai 2024)

La mise en collection des hyménoptères

Réalisation : 16 octobre 2015 - Mise en ligne : 19 novembre 2015
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Descriptif

Claire Villemant, chercheuse au Muséum national d'Histoire naturelle, explique comment se fait la mise en collection des hyménoptères capturés lors des expéditions.

Thème
Documentation

« Ce matériel (ndrl : les spécimens collectés sur le terrain lors des expéditions) est identifié et ensuite il reste une dernière étape : c’est de le mettre en collection. Chaque spécimen est extrait d’un tube, il est monté : c’est un travail qui est quand même très minutieux et qui peut être très long parce que les spécimens sont parfois très petits. Par exemple, pour les hyménoptères, on a des spécimens qui font moins d’un centimètre de long et d’autres qui peuvent atteindre 3 ou 4 cm. Donc les types de montages sont différents selon les espèces.

La première chose c’est qu’il faut sortir le spécimen de l’alcool. Il faut le sécher correctement sur du papier buvard en faisant en sorte que les ailes soient bien étalées, parce que les ailes sont un critère extrêmement important dans les identifications des espèces. Ensuite on épingle l’insecte. S’il est assez gros, on transperce son thorax avec une épingle, mais s’il est trop petit, on se contente de coller l’insecte à plat sur ce qu’on appelle une paillette : c’est un petit morceau de carton carré ou triangulaire. Ensuite on étale bien les ailes, les antennes, les pattes, de façon à ce que le maximum de caractères du corps de l’insecte soient visibles quand on regarde l’insecte sous la loupe binoculaire. Ensuite, cet insecte : s’il est sur une paillette, on met la paillette sur une épingle, s’il est déjà épinglé, et bien, on pose ces insectes dans des boîtes de collection.

Mais sous chaque insecte, il faut absolument à chaque fois mettre l’étiquette complète qui donne les informations sur la localisation du specimen, la date de collecte, le type de piégeage, éventuellement les gens qui ont assurés la récolte; une autre étiquette où on précise que ce spécimen appartient au Muséum d’Histoire Naturelle, qu’il a été collecté lors d’une expédition bien particulière - ici c’est La Planète Revisitée, Expédition Guyane 2015 -; et enfin en-dessous, une étiquette précisant l’identification du spécimen jusqu’au genre ou à l’espèce - ça dépend du niveau auquel on est arrivé -, en précisant aussi le nom de l’identificateur.

Ce matériel est ensuite rangé dans des boîtes de collection. Alors, une première étape : on les met dans une boîte de collection simplifiée parce qu’il n’y a pas eu d’enregistrement du matériel dans les bases de données. Ensuite tout ce matériel est pris en charge par du personnel du muséum responsable de ce genre de travail, qui va inventorier tout ce matériel et enregistrer les spécimens dans les bonnes bases de données. »

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