Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Mulhouse
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
© Univtoulon
DOI : 10.60527/xbv3-4a50
Citer cette ressource :
UTLN. (2019, 12 juin). Arts et science en 2019 : le « Café-Radio-Culture » à Mulhouse !. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/xbv3-4a50. (Consultée le 1 juin 2024)

Arts et science en 2019 : le « Café-Radio-Culture » à Mulhouse !

Réalisation : 12 juin 2019 - Mise en ligne : 6 janvier 2020
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Descriptif

Le « Café-Radio-Culture » est une émission radiophonique sur le thème de la culture, enregistrée dans le cadre d’événements scientifiques, lors des moments de pause-café.

La première émission a été conçue et lancée dans le cadre des Doctorales de la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC) les 12, 13 et 14 juin 2019 à Mulhouse.

 

https://www.sfsic.org 

 

Les Doctorales réunissent tous les deux ans les jeunes chercheurs en sciences de l’information et de la communication(SIC). Cette année, l’évènement a lieu sur le campus Fonderie de l’UniversitéHaute-Alsace et a accueilli une programmation artistique : première pierreà l’édifice d’un projet de création de festival des Sciences de l’informationet de la Communication, coordonné par Émilie Bouillaguet, administratrice ausein de la SFSIC :

 

 

« Ce projet de festival est né de l'envie de développerde nouvelles formes de rencontres entre notre discipline et la société, destimuler des liens déjà très forts entre le milieu de la création artistique etles sciences de l’information et de la communication. Ces rencontres« Arts - SIC – Culture » sont là pour susciter de nouveaux échanges,de nouvelles formes de convergences entre le milieu académique et le milieuartistique, en décloisonnant leurs espaces d’expression, en investissant, avecles artistes, des lieux tels que les amphithéâtres bien sûr, mais aussi lescouloirs, halls et parvis de fac, les salles de spectacle, les hors-scène,l’espace public et la rue. Ce projet s’appuie sur l’idée qu’il estimportant et productif de revaloriser d’une part la dimension culturelle etsociale – souvent oubliée ou discrète –, du travail scientifique et, d’autrepart, la dimension scientifique de tout regard artistique qui pointe lestravers, les enjeux, les problématiques de notre société actuelle, notammentcelle de l’information et de la communication ». Émilie Bouillaguet,coordinatrice culture à la SFSIC.

 

Qu’en pensent les chercheurs ? Au cœur d’un plateaudéployé pour l’occasion, ils ont été invités à converser autour de lathématique artistique. L’émission, réalisée par Billel Aroufoune et David Galli,permettait la discussion libre en s’appuyant sur des travaux de recherche et surles histoires de vie de chacun. Certains moments du spectacle surgissent parinstant, déployant une dynamique originale sur une quarantaine de minutes.Jeunes chercheurs et confirmés se sont rencontrés lors des conférences, maisaussi lors des représentations de la compagnie de théâtre de rue Du Grenier auJardin, du DJ et producteur de musique Clément Zajazza ou encore du magicienclose-up de la Cie La Trappe à Ressort.

 

Entre lescommunications des congressistes et les conférences plénières, le centre d’Artde la fonderie LA KUNSTHALLE exposaitune monographie de Basim Magdy : Un Paon et un Hippopotame se Lancentdans un Débat Existentiel. Aussi, le court-métrage New Acid (2019) dumême artiste a été diffusé dans un décor invitant le public à trouver sa propreplace au milieu de photographies inédites, de peintures et de vidéos…

 

En plus desintervenants qu’il est possible d’entendre au micro de l’émission, d’autres ontsouhaité partager leur expérience scientifique en rapport avec l’art. C’est lecas d’Eleni Mitropoulou, Professeure en SIC à l’université de Haute Alsace et hôtedu congrès, qui travaillenotamment sur les liens entre la communication, la culture et lasémiotique. E. Mitropoulou nous explique comment elle mobilise ces questionsdans ses travaux :

 

« Cequi m’a toujours passionné dans ce cadre, en tant qu’enseignant-chercheur,qu’observateur de ce phénomène, c’est le domaine de la médiation culturelle,c’est-à-dire ce domaine qui est là pour entreprendre, pour construire des liensentre les publics de niveaux différents, mais notamment des publics qui ne sontpas ce qu’on n’appelle des amateurs d’art, un public avertit en art, et lafaçon dont on leur donne à voir et à vivre la culture ».

 

Les espaces deproductions et de performances changent, se transforment, évoluent avec lestechnologies numériques de l’information et de la communication. Cela a-t-il uneincidence quelconque sur le travail de l’artiste ? Selon E. Mitropoulou cen’est pas le lieu qui détermine le sens, elle précise :

 

« Dans un premiertemps, le lieu va actualiser d’une certaine façon le travail de l’artiste. Quece soit un travail qui se répète, qu’on fait ailleurs mais qu’on présente ici,ou un travail qui est construit, parce que cela se passe ici. Dans ce cas cen’est pas le travail de l’artiste qu’on va actualiser mais c’est la démarche del’artiste qui va se trouver autrement manifestée. Le terme que je donnerai,rapidement, c’est le terme de l’actualisation, un mode d’existence particulieren sémiotique »

 

Les doctorants et jeunes chercheurs, ont apprécié levolet culturel qui leur a été proposé. Pryl, un prophète à la rue,est un spectacle qui ne laisse pas indifférent. Interprété par Thomas Dardenne,écrit et mis en scène par Fabrice Richert, ce spectacle interactif etparticipatif a réuni, sur le parvis de la faculté, et dans la rue,congressistes et familles du quartier, tous impliqués dans l’histoire tragiquede ce clown tueur malgré lui. La performance a suscité de nombreuses réactions :« C’était émouvant » ; « Très bien écrit » ; « L’interactionétait de mise » ; « Je suis arrivé un peu tard, mais le finalétait intriguant » ; « C’était perturbant ». Le concept SamplingIs Beautiful, du DJ Clément Zajazza, proposant une battle entredoctorants et enseignants autour de mots et notions issus de la discipline aété très bien accueilli par le public. A tel point que quelquesdoctorants semble-t-il plus réservés regrettent de ne pas avoir pu danser. 

 

 

Réalisation :

 

Billel AROUFOUNE, Laboratoire IMSIC, universitéde Toulon et Aix-Marseille université 

David GALLI, Laboratoire IMSIC, université deToulon et Aix-Marseille université

Intervenants :

 

0’ -Introduction par Billel Aroufoune et David Galli

 

[1èrePARTIE]

 

2’50- ZAJAZAA, DJ-Producteur, projet « Sampling Is Beautiful »

7’40- Émilie Bouillaguet (Coordinatrice du festival, CA de la SFSIC)

10’15- Philippe Bonfils (Président de la SFSIC)

11’40- Julie Golliot (Laboratoire IMSIC)

13’ -Spectacle de rue « Pryl » avec Thomas Dardenne (comédien)

17’20- Fabrice Richert (metteur en scène), compagnie du Grenier au Jardin

 

[2èmePARTIE]

 

19’40- Daniel Raichvarg (Président d’honneur de la SFSIC)

24’00- Nicolas Pélissier (Laboratoire SICLab)

28’05- Camille Royon (Laboratoire Culture et Communication)

32’00- Carsten Willem (Vice-Président Relations internationales de la SFSIC)

34’05- Jean Claude Domenget (Vice-Président Recherche de la SFISC)

34’50- Daniel Raichvarg (Président d’honneur de la SFSIC)

37’30- Conclusion par Billel Aroufoune et David Galli