Documentaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
Loïc QUENTIN (Réalisation), CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur (Production), Francesco d'ERRICO (Réalisation), Université de Bordeaux (Production), Francesco D'Errico (Intervention), Riaan Rifkin (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/1wmn-kn47
Citer cette ressource :
Francesco D'Errico, Riaan Rifkin. CERIMES. (2014, 1 septembre). La couleur des Ovahimba. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1wmn-kn47. (Consultée le 17 mai 2024)

La couleur des Ovahimba

Réalisation : 1 septembre 2014 - Mise en ligne : 24 septembre 2014
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Descriptif

Les premières traces d'utilisation de pigments datent de plus de 300 000 ans. Les archéologues voient dans ces fragments d’ocre la toute première preuve de systèmes symboliques ou, plus simplement, les restes d'activités utilitaires. Une expédition scientifique a récemment été organisée pour visiter les Ovahimba, une ethnie africaine du nord de la Namibie qui fait une large utilisation de colorants minéraux rouges. Les chercheurs recueillent des informations sur les techniques d'extraction, de traitement et d’utilisation des pigments ainsi que sur la signification de ces pratiques. Les analyses conduites, à leur retour, en laboratoire confirment le caractère à la fois utilitaire et symbolique de ces traditions.

En octobre 2016, La couleur des Ovahimba a reçu le prix spécial du jury au XVe Festival International du Film d'Archéologie de Bordeaux

Intervention
Thème
Documentation

Le film en version anglaise

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Francesco d’Errico, responsable de l’équipe Préhistoire, Paléo-environnement, Patrimoine » de l’UMR5199-PACEA, travaille au sein du laboratoire sur les origines de la « Modernité Culturelle ».

En grande partie grâce aux travaux de l’équipe, nous savons maintenant que certaines populations du Middle Stone Age d’Afrique Australe et d’Afrique du Nord produisaient des outils en os comparables à ceux du Paléolithique supérieur en Europe, portaient des parures en coquillage, gravaient des motifs abstraits et parfois complexes sur des œufs d’autruche et des fragments d’ocre et utilisaient de grandes quantités de ce matériau pour colorier leur parure, leurs armes de chasse et probablement leur corps.

Les Himbas, une ethnie peuplant la Namibie, sont une des rares populations africaines à avoir conservé des habitudes vestimentaires, des parures et des modes de soin corporel entièrement traditionnels qui permettent d’identifier d’un coup d’œil l’âge, le sexe, le statut biologique et social des membres de la communauté. Les femmes Himbas en particulier, teignent soigneusement tout le long de leur vie avec un onguent rouge leur corps, leurs habits et leurs lourdes parures en fer et cuir. Une analyse plus approfondie de cette pratique fait apparaître, à côté des fonctions utilitaires, des fonctions symboliques complexes.

Le film, objet de cette convention, a pour but de documenter la production et l’utilisation des onguents rouges par les femmes Himbas, comprendre le sens de cette pratique et, dans la mesure du possible, en tirer des leçons sur la première utilisation systématique de pigments rouges en Afrique, attestée à partir de 160 000 ans.

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