Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
CERIMES (Production), Marcel LECAUDEY (Réalisation), Loïc QUENTIN (Réalisation), Institut D'Astrophysique de Paris (IAP) (Production), Jean MOUETTE (Réalisation), Alain Giraud (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/ztz0-zc30
Citer cette ressource :
Alain Giraud. CERIMES. (2011, 14 juin). La longitude, muse oubliée de l'astronomie classique. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ztz0-zc30. (Consultée le 15 mai 2024)

La longitude, muse oubliée de l'astronomie classique

Réalisation : 14 juin 2011 - Mise en ligne : 21 octobre 2011
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Descriptif

Conférence donnée à l'IAP le 14 juin 2011, par Alain Giraud-Ruby, scientifique et écrivain.

On montre comment, à l'âge classique, les problèmes stratégiques liés à la mesure de la longitude, à l'origine notamment de la construction des premiers observatoires optiques, succèdent à ceux du calendrier et de l'astrologie comme principal moteur des progrès de l'observation astronomique. La cartographie terrestre, spécialité des astronomes et géodésiens de l'observatoire de Paris comme Picard et La Caille, utilisera pendant près de deux siècles la méthode des éclipses des satellites de Jupiter développée par Galilée et Cassini, tandis que le point en mer par la méthode des distances lunaires de Werner occupera plusieurs générations d'Astronomes Royaux à Greenwich, de Flamsteed à Maskelyne. Le perfectionnement des chronomètres de marine ne marquera pas la fin du rôle fondamental de la longitude comme muse de la science au dix-neuvième siècle : l'utilisation du télégraphe et de la radio inspirera à Poincaré, au Bureau des Longitudes, une nouvelle conception du temps à la base de la théorie de la relativité. Et ce n'est pas par hasard si les applications les plus répandues de cette théorie sont les systèmes de positionnement par satellite.

Intervention

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