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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/9jnd-rk84
Citer cette ressource :
MNHN. (2015, 16 octobre). La capture des hyménoptères. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/9jnd-rk84. (Consultée le 17 mai 2024)

La capture des hyménoptères

Réalisation : 16 octobre 2015 - Mise en ligne : 19 novembre 2015
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Descriptif

Claire Villemant, chercheuse au Muséum national d'Histoire naturelle, explique comment se fait la capture des hyménoptères lors des expéditions.

Thème
Documentation

« Je m’appelle Claire Villemant, je suis enseignante-chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle et chargée des collection d’Hyménoptères, les Hyménoptères étant les guêpes, abeilles et fourmis. Voilà, et plus particulièrement, je suis spécialiste en taxonomie d’un groupe d’Hyménoptères parasites qui s’appelle, d’une famille qui s’appelle, les Ichneumonidés, dont les adultes pondent dans le corps d’autres insectes et les larves se développent en consommant les insectes par l’intérieur.

Alors, en Guyane, pour collecter les Hyménoptères, en fait, la méhode la plus simple, c’est le fauchage à l’aide d’un filet ou la capture au vol des Hyménoptères, donc des guêpes, des abeilles et des fourmis. Donc quand on a capturé ces insectes, et bien après on les met tout simplement dans un tube avec de l’alcool avec l’étiquette de la date et de la localité où on a fait la collecte.

Ensuite, ce type de collecte ne permet pas de rassembler un grand nombre de spécimens et donc on complète par des piégeages. Et le piégeage le plus classique qui est utilisé pour les Hyménoptères, et  qui est le plus efficace, c’est la tente malaise. Donc, c’est une sorte de tente canadienne, avec un pan vertical qui arrête les insectes, où les insectes pénètrent dans la tente latéralement, se cognent sur la pente, montent sur le faîte de la tente, ensuite ils longent le faîte de la tente et il y a un trou, ils passent par le trou évidemment et puis derrière il y a un flacon d’alcool et ils tombent dans l’alcool. Donc on récupère tous les insectes dans l’alcool. Et ce type de collecte peut permettre de collecter, en une semaine, plusieurs centaines d’Hyménoptères, donc c’est très efficace.

Ensuite on utilise aussi, enfin disons on profite, des techniques de piégeage des autres collègues. Et, par exemple, ce qu’on appelle les pièges fit, qui sont des pièges qui fonctionnent dans le sens inverse d’un piège malais. Les insectes se collent aussi sur une toile ou une plaque de verre ou quelque chose de ce genre, mais là cette fois-ci ils tombent au sol et là il y a un récipient contenant un produit qui permet de les préserver, et ils tombent dans ce récipient. C’est un piège qui est plus spécifique des Coléoptères mais évidemment on trouve aussi des Hyménoptères dedans et donc on utilise aussi ce genre de pièges.

Et puis, il y a aussi les pièges lumineux. Donc les pièges lumineux, c’est essentiellement pour attraper les Lépidoptères, les papillons, mais il y a un certain nombre d’Hyménoptères qui sont nocturnes et qui sont aussi attirés par la lumière la nuit. Et donc on profite de ce piégeage pour collecter les Hyménoptères.»

 


Dossier pédagogique - Les méthodes de collecte utilisées en forêt

Ce dossier présente l’expédition terrestre réalisée par “La Planète Revisitée” en Guyane en 2015. Après avoir montré les objectifs de ces inventaires du vivant

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