Vidéo pédagogique
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Réalisation), UVED (Production), Gilles Boeuf (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/skea-9h67
Citer cette ressource :
Gilles Boeuf. Université Paris 1. (2015, 27 février). Gestion de la biodiversité. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/skea-9h67. (Consultée le 18 mai 2024)

Gestion de la biodiversité

Réalisation : 27 février 2015 - Mise en ligne : 8 juin 2015
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Les services écosystémiques constituent aujourd'hui une approche très utilisée pour caractériser les contributions du vivant au bien-être de l'humanité. De nombreuses stratégies sont aujourd'hui déployées afin de conserver cette biodiversité, qu'elle soit menacée ou ordinaire. Mais il faut bien garder à l'esprit que, dans un contexte de changement global, c'est avant tout son potentiel évolutif qu'il convient de conserver. Afin de nourrir ces réflexions et ces programmes d'action, les chercheurs mobilisent de plus en plus des programmes de sciences participatives.Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Les vidéos de cette thématique du MOOC Biodiversité sont diffusées sur Canal-UVED: « Gestion de la biodiversité »

Intervention
Thème
Documentation


Question de gestion, de protection, de conservation de la nature et donc de la biodiversité, c'est bien sûr extrêmement prégnant aujourd'hui et très important. Cela fait maintenant un certain temps que l'on sait que l'on crée beaucoup de dommages à cette diversité biologique. Donc on a réfléchi depuis un certain temps, à la fin du XIXe siècle, à des méthodologies applicables pour éviter qu'elle ne parte - surtout au rythme actuel qui est absolument effrayant.
Elle part cette diversité biologique parce qu'effectivement on détruit les écosystèmes, on les pollue, on dissémine des espèces un petit peu partout, on les surexploite ces écosystèmes et puis le dérèglement climatique aussi bien sûr s'y applique. Et donc on a eu tous types d'aires marines ou d'aires continentales protégées qui ont été mises en place depuis des choses très soft où on laisse l'activité économique se poursuivre jusqu'à des aspects beaucoup plus sophistiqués où là on va vraiment mieux protéger le milieu avec très peu d'activités humaines.

La question qui se pose alors c’est la protection in situ, là où état l’espèce auparavant, on va sauver le Virunga pour sauver les gorilles, on va sauver des zones, les forêts de bambous de Chine pour sauver les pandas par exemple ou alors l’ex situ ou là on n'a pas pu garder les écosystèmes en l'état et donc on va garder des espèces au sein de jardins botaniques, de parcs zoologiques. C'est arrivé, on a eu des cas particuliers où ça a pu se faire donc tout peut exister, c'est un problème de sensibilité et également d'importance de la demande. Il faut travailler, vraiment être extrêmement souple pour approcher ceci.
Tout ce qui touche aussi bien sûr aux sciences participatives est intéressant parce que le citoyen va amener de la donnée aux scientifiques, il va contribuer à cette acquisition, l’aider ensuite à synthétiser, à mettre en forme et bien sûr collectivement après, on va faire une restitution et bien sûr des considérations à amener sur le terrain de bien meilleures méthodes de gestion que ce qu'on pouvait faire jusqu'à présent. Toutes les communautés sont concernées par ces questions. Alors quand on parle de conservation, c'est clair, on conserve une capacité à évoluer dans un monde de changement. Un monde de changement dans lequel l’humain aujourd'hui crée des conditions encore beaucoup plus grandes d’accélération de ce changement, d'où une réactivité encore plus importante.


Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème