Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Claire SARAZIN (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Hélène Charlery (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/xtzm-at13
Citer cette ressource :
Hélène Charlery. UT2J. (2014, 15 octobre). L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery , in Les Amériques noires. Identités et représentations. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/xtzm-at13. (Consultée le 18 septembre 2024)

L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery

Réalisation : 15 octobre 2014 - Mise en ligne : 3 avril 2015
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Descriptif

L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires.

"É Minha Cara" (That's My face, 2001) est un documentaire que son réalisateur, le metteur en scène noir américain Thomas Allen Harris, qualifie de « mythobiographie » associant les images d'archives de sa famille, tournées par son grand-père, à celles du voyage initiatique du réalisateur. Dès la scène d'ouverture, Harris questionne la manière dont ses grands-parents et sa mère, chacun à leur façon et à leur époque respective, ont imaginé l'Afrique pour construire leur propre afro-américanité. La lecture intergénérationnelle que le documentaire propose offre aux spectateurs trois constructions différentes de l'Afrique-source, la "mère-patrie", imaginée, recherchée, fantasmée et vécue par les protagonistes. Lorsque le réalisateur, narrateur et personnage, entame à son tour cette quête vers sa « propre Afrique », comme il le dit lui-même, il se retrouve à Salvador de Bahia au Brésil, déplaçantainsi ce que Patricia de Santana Pinho appelle la « carte de l'africanité » (Maps of Africanness). Cette communication a pour but d'analyser le dialogue triangulaire et intergénérationnel, individu et collectif, entre les États-Unis, l'Afrique et le Brésil que le metteur en scène élabore dans son documentaire, et la place centrale que la voix féminine occupe dans cette afro-africanité dont le réalisateur redessine les contours autant qu'il les interroge.

Intervention
Thème
Documentation

CAPONE, Stefania (2014). Les babalawo en quête d’une Afrique "universelle" ou le syncrétisme revisité, in Chanson, Ph., Droz, Y., Gez, Y., Soares, E. (dirs), Mobilité religieuse : Retours croisés des Afriques aux Amériques, Paris, Éditions Karthala, 95-114.

SANTANA PINHO, Patricia de (2010). Mama Africa: Reinventing Blackness in Bahia. Durham (Caroline du Nord, USA), Duke University Press, 280 p.

MORALES, Wilson (2003). "That's My Face" : An Interview with Thomas Allen Harris, mai 2003. [En ligne : http://www.blackfilm.com/20030523/features/thomasallenharris.shtml].

> Voir aussi la bibliographie générale, à télécharger, dans l'onglet "Documents".


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