Entretien
Notice
Langue :
Espagnol, castillan
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Nathalie MICHAUD (Réalisation), Laëtitia Baranger (Traduction), Laurence Charbonnier (Intervention), Morgan Conti-Zhendre (Intervention), Alan Chávez (Intervention), Odile Bouchet (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/spwa-9d05
Citer cette ressource :
Laurence Charbonnier, Morgan Conti-Zhendre, Alan Chávez, Odile Bouchet. UT2J. (2008, 30 mars). Entretien avec Alán Chávez (Rencontres 2008) , in Espagnol. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/spwa-9d05. (Consultée le 15 mai 2024)

Entretien avec Alán Chávez (Rencontres 2008)

Réalisation : 30 mars 2008 - Mise en ligne : 3 avril 2008
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Descriptif

Alan Chávez est un très jeune acteur mexicain qui a commencé sa carrière à la télévision, dans des séries, et qui, depuis deux ans, joue des rôles au cinéma, et connaît un grand succès. Cela affecte évidemment ses études pour lesquelles il prend du retard, malgré l'insistance de sa famille pour qu'il poursuive ses études, et parvienne à avoir un autre métier que celui d'acteur. Il ne pense pas lui-même pouvoir vivre de ce métier toute sa vie. Il a eu des rôles variés, les plus difficiles étant pour lui ceux où il joue les mauvais garçons, car il se sent très loin de ce personnage.

Intervention
Thème
Documentation

Entretien avec Alán Chávez - Traduction
Odile Bouchet. : Alán Chávez, bonjour. Tu es un acteur mexicain, n’est-ce pas ?
Alán Chávez : Oui, c’est ça. Comment ça va ? Bonjour.
O.B. : Eh bien, j’aimerais te poser quelques questions, par exemple, comment as-tu commencé ta carrière d’acteur ?
A.C. : Eh bien, j’ai commencé à travailler au Mexique pour la chaîne de télévision « canal 11 ». C’est une chaîne dédiée aux enfants, aux reportages culturels, au divertissement, aux parcs d’attractions, ce genre de choses. J’ai commencé à travailler là-bas, puis j’ai joué dans des feuilletons produits par Azteca, enfin, au Mexique : des feuilletons, des séries, des programmes télés, tout ça. Et j’ai fait un peu de cinéma aussi.
O.B. : Donc tu viens principalement de la télé ?
A.C. : On peut dire ça… c’est ce que j’ai fait le plus, travailler pour la télé mexicaine.
O.B. : Ça fait longtemps que tu travailles pour la télé ?
A.C. : Ça fait bientôt 5 ans que je suis acteur. J’ai consacré 3 de ces années uniquement à la télé.
O.B. : Depuis 2 ans, tu fais du cinéma et ça marche plutôt bien, non ?
A.C. : Oui, en effet, pendant 2 ans je n’ai fait que ça. Dès que je terminais un film j’en commençais un autre, etc.
O.B. : Et tes rôles ?
A.C. : Eh bien… Pardon ?
O.B. : Eh bien, tu incarnes évidemment des jeunes puisque tu es un jeune. Mais les personnages sont différents.
A.C. : Mes débuts au cinéma ont été un peu difficiles. Au bout d’un moment, on me cantonnait dans un seul rôle. Ils étaient peut-être différents mais se ressemblaient tous. En fait… j’ai cherché d’autres rôles mais c’était toujours les mêmes, encore et encore. J’avais fait le tour de ce genre de rôle. Ça en devenait presque répétitif, routinier.
O.B. : Donc, tu as trouvé… ?
A.C. : J’ai commencé à jouer dans Partes Usadas, c’était comme un changement de personnage car je n’avais jamais incarné le rôle… d’un délinquant. J’ai eu un peu de mal mais je crois que j’y suis arrivé. Comme pour La Zona, je venais de tourner dans Partes Usadas, c’était beaucoup plus facile pour moi.
O.B. : Je n’ai pas vu La Zona mais j’ai beaucoup aimé Partes Usadas, plus particulièrement la double facette du personnage. Ce n’est pas seulement un voyou mais aussi le petit garçon à sa maman.
A.C. : Le plus dur pour moi dans Partes Usadas a été l’improvisation. On a suivi le scénario à la lettre mais quand on tournait une scène, c’était comme de l’impro. Un jour, le réalisateur du film, Aáron Fernandéz, m’a dit : « Tu vois, je voudrais que… tu sois drôle. » Et moi, eh bien, c’est que… je ne suis pas comique. Donc ça a été très difficile et j’ai dû faire des efforts, c’est vrai, et je ne sais pas si ça a marché car je n’ai pas vu le film en entier…
O.B. : Tu peux le voir ici, au festival…
A.C. : Oui, mais je ne sais pas si j’y suis arrivé.
O.B. : Eh bien, va le voir.
A.C. : Oui, je dois y aller. Je n’en ai vu que la moitié. Donc, je n’ai pas vu le reste.
O.B. : Oui, oui. C’est un bon film, j’ai beaucoup aimé.
A.C. : Vraiment ?
O.B. : Oui, j’aime beaucoup la mise en scène aussi.
A.C. : Ce que voulait faire Aáron Fernandéz, tu t’en es rendu compte si tu as vu le film, tout est filmé caméra à l’épaule. En fait, quelqu’un a dit un jour à Aáron Fernandéz que quand on voit le film, on a la caméra dans la peau. Ce que voulait Aáron, c’était filmer le maximum la caméra à l’épaule.
O.B. : Oui, en effet. Tout est tourné sur le terrain. En fait, les paysages urbains sont tous très marquants.
A.C. : Oui, tout a été filmé dans le District Fédéral. Pour ce faire, Aáron Fernandéz a dû s’entretenir avec un voleur à la retraite, si je me souviens bien, pour qu’il lui explique comment ça fonctionnait dans le milieu, comment ils s’y prennent pour… voler et bien d’autres choses.
O.B. : Bien sûr, parce que c’est…
A.C. : Je vais te raconter une anecdote très chouette, enfin, géniale sur le réalisateur : quand il a commencé à faire le repérage, il nous a tous emmenés avec lui, enfin, les 2 ou 3 personnes présentes, pour voir les lieux de tournage et nous en avons aussi choisis quelques-uns. Ça prouve à quel point c’est quelqu’un de bien. Et tu choisis toi-même ton lieu de travail.
O.B. : Dans quelle mesure tu peux choisir le lieu du tournage ?
A.C. : Et bien, on choisit différents endroits, différents quartiers, et on voit ceux qui conviennent, puis on fait une sorte de table ronde, on discute tous ensemble des lieux qui nous plaisent, où on aimerait travailler, etc. Une fois, sur un lieu de tournage, on s’est fait voler : ils sont entrés dans les caravanes et nous ont pris nos affaires, mais bon…
O.B. : Ça allait bien avec le film, non ?
A.C. : Oui, on était dans un coin un peu bizarre du District Fédéral, on travaillait de nuit. On s’est cachés et ils nous ont tout volé.
O.B. : Donc vous l’avez vécu de l’intérieur et de l’extérieur.
A.C. : Et de l’extérieur du film, oui, oui.
O.B. : Oui, oui, d’accord. Et tu continues tes études en parallèle ?
A.C. : C'est-à-dire… oui, des fois. Ça dépend surtout de la durée et du lieu du tournage. Si c’est loin du District Fédéral, je dois arrêter l’école pendant quelques mois car je ne peux pas faire plein d’allées et venues, c’est fatigant de travailler comme ça. A l’inverse, si le film est tourné dans le District Fédéral, c’est le réalisateur et la production qui tentent de s’adapter au mieux à mon emploi du temps.
O.B. : Alors tu es au lycée ?
A.C. : Non, pas encore. J’ai presque fini, mais j’ai perdu 2 ans. Je me retrouve encore une fois en première année.
O.B. : Oui, d’accord. On ne peut pas tout faire en même temps.
A.C. : Non, non, je n’ai pas pu… non, je voulais le faire mais je n’ai pas pu, ça fait beaucoup. Ça fait beaucoup de stress et tout.
O.B. : Tu as l’intention de continuer tes études ou tu comptes te consacrer uniquement au métier d’acteur ?
A.C. : Euh, non, enfin oui mais je veux d’abord privilégier mes études, avoir une qualification parce que… Pour moi, le métier d’acteur… c’est avant tout un loisir : des fois tu travailles, des fois tu travailles pas, ça dépend. Donc c’est bien d’avoir la sécurité d’un diplôme, de savoir faire autre chose que jouer la comédie.
O.B. : Pour l’instant, tu ne l’envisages pas comme un vrai métier ?
A.C. : En fait, des fois, j’ai l’ambition de gagner de l’argent pour pouvoir payer mon école, j’espère, mes affaires aussi. Et si on m’offre encore des rôles quand j’aurai fini mes études, ça serait super, non ? C’est comme ça, je les finirai quand même, quoique je fasse.
O.B. : Dans quel domaine ?
A.C. : Je veux étudier la criminologie. Mais je ne suis pas sûr. J’ai pensé à plusieurs choses…Et comme je devrai travailler plus, et qu’en plus je suis très distrait, je suis même nul à l’école, après réflexion, je sais pas, j’aimerais bien me lancer dans le génie mécanique ou un truc du genre. Des études plus courtes, parce que j’ai la flemme de passer tant d’années à l’école, en fait je suis très paresseux, j’ai vraiment la flemme.
O.B. : Oui, pour le moment. C’est difficilement compatible avec ton travail ?
A.C. : En plus, comme en ce moment j’ai déjà un travail, je gagne déjà de l’argent et tout ça, je suis vite devenu paresseux pour ce qui est de l’école. Je me suis désintéressé, ça sert à rien d’y aller, je travaille déjà, j’ai déjà de l’argent. Pourquoi j’irais ? Et c’est ce que j’essaye un peu d’éviter.
O.B. : Et ta famille est d’accord pour que tu arrêtes les études ?
A.C. : Euh non, surtout pas, non, ils me disent que l’école passe en premier et que je dois aller jusqu’au bout, que je dois obtenir mon diplôme. Tu peux travailler, mais oublie pas l’école, ton école. Donc si j’abandonne, ils me puniront. Ah, non !
O.B. : Il y a des acteurs dans ta famille ?
A.C. : Euh, ma maman, elle voulait faire le concours de Miss Mexico, qui regroupe plusieurs provinces. Donc elle a été mannequin et maintenant elle a tout laissé tomber. Maintenant, dans la famille, il n’y a plus que ma sœur qui fait du mannequinat à Mexico. Elle travaille comme mannequin.
O.B. : Ah, je vois, une famille d’artistes ?
A.C. : Oui, mais certains réussissent mieux que d’autres, qui ont du mal à se faire connaître.
O.B. : Très bien, merci.
A.C. : C’est moi qui te remercie.
Traducteurs : Laëtitia Baranger, Laurence Charbonnier, Morgan Conti-Zhendre

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Entretien avec Alán Chávez - Transcription
O.B.: Buenas tardes Alán Chávez, tú eres actor, mexicano.
A.C.: Sí, sí, sí ¿Qué tal? Buenas tardes.
O.B.: Y bueno… deseaba hacerte unas preguntas sobre, bueno, ¿cómo empezaste a actuar?
A.C.: Bueno, empecé a trabajar en México en una televisión que se llama “Canal 11”. Es un programa de puros niños y reportajes culturales, diversión, parques de diversiones y todo eso. Empecé a trabajar ahí, de ahí empecé a hacer novelas en Azteca, bueno, en México. Telenovelas, series, televisiones, todo eso. Y empecé a hacer algo de cine también.
O.B.: O sea que ¿tú vienes de la televisión fundamentalmente?
A.C.: Sí es casi por lo que…bueno, es lo que más he trabajado: en televisión en México.
O.B.: ¿Hace mucho tiempo que trabajas en televisión?
A.C.: Llevo 5 años casi trabajando en esto, yo creo que de los 5, 3 años han sido de pura televisión.
O.B.: Y desde hace 2 años, haces cine, y con bastante éxito.
A.C.: Sí, de hecho fue una etapa que tuve como de 2 años en los que no paraba trabajar en puro cine. Terminaba una película y empezaba a trabajar con otra y todo eso.
O.B.: ¿Y tus papeles?
A.C.: Es que… ¿Cómo?
O.B.: Bueno, haces papeles de muchacho obviamente porque tú eres muchacho. Pero son muchachos que no son siempre el mismo muchacho.
A.C.: Fíjate que empezó a haber un problema cuando empecé a trabajar en cine. Llego un momento en el que yo me sentí como que me encasillaron en un solo personaje. O sea eran distintos tal vez pero era casi como la similitud de los personajes. Pero…o sea… traté como de buscar otras cosas porque sí, era así, el mismo, el mismo y casi el mismo.
Entonces ya no le encontraba como cierto reto a eso. Y era como casi repetitivo, como una rutina.
O.B.: Y entonces ¿Encontraste cómo…?
A.C.: Empecé, cuando empecé a trabajar en Partes Usadas, fue como que, sí, un cambio de personaje porque casi nunca había hecho así ningún personaje así…de malviviente. Entonces, sí me costó un poco de trabajo pero creo que lo saqué. Igual en La Zona, ya venía de Partes Usadas entonces ya era así que era más alivianado.
O.B.: La Zona no la vi, Partes Usadas sí la vi y me gusto mucho, o sea el personaje es dual. No solamente es malandro, también es niño de su mama.
A.C.: Bueno, de las cosas que más me costo, en el trabajo en Partes Usadas es que casi fue mucha improvisación de todo, o sea. Si nos llevamos conforme al guión todo, pero era como improvisar, improvisar, cuando hacíamos alguna escena. Entonces el director de la peli Aáron Fernández una vez me dijo: “sabes que quiero que…hagas reír”, entonces yo, así, como que… pero no soy cómico, entonces fue algo muy difícil y creo que sí me costó un poco de trabajo, la verdad, no sé si lo logré, porque no he visto toda la película…
O.B.: La puedes ver acá…
A.C.: Sí, pero no sé, la verdad, no sé si lo había logrado.
O.B.: Y… bueno, anda verla.
A.C.: Sí, tengo que ir a verla, porque nada más me quedé en la mitad. Entonces no vi lo demás.
O.B.: Sí, sí. Es una película bonita, a mi me gusta mucho.
A.C.: ¿Sí?
O.B.: Sí, sí, me gusta mucho la forma de filmarlo también.
A.C.: Pues, una de las cosas que quiso hacer Aáron Fernández, te das cuenta si viste la peli, bueno la película, es como siempre con la cámara en mano. O sea una vez le comentaron a Aáron Fernández, que cuando uno ve la peli, siente como si la tuviera en la piel, la cámara, si la llevara siempre a todos lados. Y fue casi lo que quiso hacer Aáron, o sea siempre seguir, seguir con la cámara en mano todo.
O.B.: Sí, sí, sí. Y bueno todo en medio… o sea, los paisajes también urbanos, son muy fuertes todos.
A.C.: Sí, todo se hizo en el distrito federal. Para esto Aáron Fernández tuvo que entrevistarse con un ladrón jubilado, yo creo, para que le empezara más o menos a decir cómo funcionaban estos cuates, como, como la hacen para... cuando van a robar y cosas así.
O.B.: Y claro porque eso…
A.C.: Fíjate hubo un detalle muy padre, bueno, muy bueno del director fue que cuando empezó a hacer el escouting, llevo a todos, bueno, dos o tres que estábamos, a que viéramos las locaciones y nosotros dos también elegimos algunas de las locaciones. Todo eso es –un– como detalle muy, muy bueno. Y tú mismo elijas tu, tu sede donde vas a trabajar.
O.B.: ¿Y cómo lo puedes... o sea, cuales son los términos en que lo puedes hacer eso de elegir la locación?
A.C.: Bueno, se eligen distintas locaciones, distintos -eso- distintas colonias, y se va a ver qué locaciones puede haber, y de ahí, pues eso como un tipo mesa redonda en la que todos platicamos todos y de qué locaciones nos gustaban y donde nos hubiera gustado trabajar y todo.
De hecho, una vez en una zona donde estuvimos nos robaron, se subieron a una de las campers y nos robaron nuestras cosas pero, pero bueno...
O.B.: Bueno, estaban a tono con la peli, ¿no?
A.C.: Sí, estábamos así como que en un lugar medio raro del distrito federal y era así como que trabajábamos en la noche y nos escudamos tantito y nos robaron todas nuestras cosas.
O.B.: Así que bueno, la vivieron por dentro y por fuera.
A.C.: Y por fuera de la película, sí, sí, sí.
O.B: Sí, sí, sí, bueno. ¿Y tú estás estudiando a la vez que actúas?
A.C.: Este... a veces. Depende más o menos también el tiempo que sea y donde se haga. Si se hace fuera del distrito federal, tengo que dejar la escuela unos meses porque no puedo estar yendo y viniendo, yendo y viniendo... es mucho, es muy pesado la verdad de trabajar así. En cambio, si la película se da en el D.F pues, los directores o producción tratan de adaptarse más o menos a los horarios que tenga a la escuela.
O.B.: O sea, ¿tú sigues con la secundaria?
A.C.: Este, no, preparatoria. Ya estoy para terminarla pero ya perdí 2 años de escuela entonces. Otra vez estoy en primero, sí.
O.B.: Bueno, pues está bien. No se puede hacer todo a la vez.
A.C.: No, no pu... no, quise hacerlo pero no pude, es mucho. Mucho estrés y todo eso.
O.B.: ¿Y tú tienes intención de seguir estudiando o te vas a dedicar no más a la actuación?
A.C.: Este, no, sí, quiero hacer de antemano mi carrera, quiero tener una carrera porque... Para mí la actuación antes…la veo casi como un hobby: a veces tienes trabajo a veces no tienes trabajo o sea todo depende de las circunstancias entonces es bueno tener tal vez un respaldo de una carrera, de saber hacer otras cosas no nada más la actuación
O.B.: ¿De momento no lo ves como una carrera posible…?
A.C.: Fíjate que tal vez lo veo por el lado ambicioso de juntar un dinero para poder pagar-yo creo- mi escuela, mis cosas que- creo yo- así y pues si me siguen hablando cuando ya tenga mi carrera echa pues que bueno no ? Y sí, no, pues yo desempeñaré mi carrera, bueno yo que lo haga.
O.B.: ¿Cual es la carrera que tú elegirías?
A.C.: Quiero estudiar criminología. Pero no es cierto, estuve pensando unas cosas…y como que me va a costar más trabajo, y aparte, soy súper distraído y en la escuela soy malísimo, entonces lo estuve pensando, no sé, me gustaría una carrera en ingeniería automotriz o alguna cosa así. Una más corta, una carrera más corta porque dedicarle tantos anos a la escuela como que me da flojera la verdad, la verdad me da mucha flojera.
O.B.: Sí de momento ¿Como que es poco compatible con tu trabajo también?
A.C.: Aparte, me… ahorita estoy en una etapa en la cual, como ya tengo trabajo, ya gano dinero, y esto y lo otro y es como que de pronto me empezó a entrar la flojera de la escuela y como el desinterés, ahí no voy a ir, ya tengo trabajo, ya tengo dinero ¿Para que voy? Y todo eso. Pero es lo que estoy tratando de evitar un poco.
O.B.: ¿Y tu familia esta de acuerdo con que dejes los estudios?
A.C.: Este, no, no de antemano, no, me dicen que la escuela es lo primero y entonces tengo que acabar mi escuela, y tengo que terminar mi escuela. Sí trabajas pero tu escuela, tu escuela, entonces si la dejo me castigan ja ja noooo...
O.B.: ¿Y en tu familia hay actores?
A.C.: Este, bueno, mi mama, mi mama iba a hacer este, iba a entrar al concurso de Miss México o sea, como son varios estados, entonces ella modelaba y todo eso, y ahorita pues ya no se dedica a nada de eso, la única que también es modelo en México, es mi hermana. Mi hermana se dedica al modelaje.
O.B.: Así que, bueno, ¿una familia de artistas, no?
A.C.: Pues, es como que ya lo traemos nada más que unos, uno así, otros como que no salen todavía muy bien del closet.
O.B.: Muy bien. Pues, muchas gracias.
A.C.: No gracias a ustedes.
Transcription: Laëtitia Baranger, Laurence Charbonnier, Morgan Conti-Zhendre

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