Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Auditorium au Rez-de-Chaussée du Grand équipement documentaire (GED)-Campus Condorcet
Langue :
Français
Crédits
Elodie Razy (Intervention)
Détenteur des droits
Mathias Gardet et Catherine Milkovitch-Rioux (projet R-eve)
Citer cette ressource :
Elodie Razy. R-EVE. (2022, 13 mai). De l’expérience du dessin d’enfant en anthropologie. Jalons épistémologiques, questions d’éthique (Elodie Razy). [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/138353. (Consultée le 2 juin 2024)

De l’expérience du dessin d’enfant en anthropologie. Jalons épistémologiques, questions d’éthique (Elodie Razy)

Réalisation : 13 mai 2022 - Mise en ligne : 14 mars 2023
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Descriptif

De l’expérience du dessin d’enfant en anthropologie. Jalons épistémologiques, questions d’éthique (Elodie Razy)

Journée d'étude Comment aborder les dessins et récits d’enfants et adolescents. Usages scientifiques et humanitaires (I)

Première journée 13 mai 2022, de 14h à 17h. Auditorium au Rez-de-Chaussée du Grand équipement documentaire (GED) - Campus Condorcet

De très nombreux corpus de récits et dessins d’enfants et d’adolescents sont constitués et identifiés par des archivistes, des conservateurs du patrimoine et des chercheurs de différentes disciplines en sciences humaines et sociales qui en font l’objet de leurs travaux, parfois dans une démarche interdisciplinaire : anthropologues, géographes, historiens, historiens de l’Art, littéraires, pédagogues, sociologues, psychologues… et même théologiens.

Nous souhaitons repérer les chronologies différenciées de la prise en compte par ces différentes disciplines de la parole enfantine, comparer les pratiques et les usages mais aussi les influences réciproques et mieux cerner la prédominance qu’a pu exercer dans ce domaine les sciences du psychisme.

S’il y a un intérêt croissant pour ces paroles, paradoxalement trop peu nombreux sont encore les questionnements transversaux sur la spécificité de ces récits et vécus d’enfants et d’adolescents par rapport au ressenti d’un adulte, notamment face à la violence, à la guerre et à l’expérience migratoire. Il n’y a pas non plus d’approches croisées sur l’histoire des usages disciplinaires ni de plateforme d’échange sur les modalités de recueil ou d’analyse de ces récits et dessins.

Par ailleurs, malgré la patrimonialisation de certaines collections et leur numérisation sur certaines plateformes[1], il n’existe pas de recensement centralisé des différents corpus existant dans le monde. Il n’y a parfois même pas de démarches de conservation sur le long terme de ces productions enfantines et adolescentes recueillis par exemple par des associations humanitaires ou dans le cadre de procédures administratives diverses. Enfin, malgré l’inventivité de certaines initiatives de médiation pédagogiques de ces corpus, notamment auprès d’un public d’âge scolaire, le plus à même de s’identifier à ces récits et dessins, il y a très peu d’interaction, de tentatives de comparaison ou de modélisation entre ces projets.

L’objectif de cette première journée est donc de confronter différentes expériences de recueil et d’exploitation de ces corpus de dessins et récits d’enfants et d’adolescents.

[1] Par exemple le Children war museum de Sarajevo, le Musée des œuvres des enfants – Le Muz, le carnet de recherche R-EVE (Réfugier-enfance – violence – exil), celui de Mina93, celui de la Fondation Pestalozzianum à Zurich ou encore de l’Institut de sciences sociales des religions de Lausanne.

Intervention
Thème