Conférence
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

CCIC, Cerisy-la-Salle

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2015, 9 septembre). Le "phénomène vérité" ou quand la vérité nous donne rendez-vous. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/116457. (Consultée le 13 juin 2024)

Le "phénomène vérité" ou quand la vérité nous donne rendez-vous

Réalisation : 9 septembre 2015 - Mise en ligne : 12 mai 2022
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Descriptif

Cette communication a été donnée dans le cadre du colloque intitulé "Jean Greisch : raison phénoménologique et raison herméneutique" qui s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 2 au 9 septembre 2015, sous la direction de Stefano BANCALARI, Jérôme de GRAMONT et Jean LECLERCQ.

Présentation de l'intervenant

Jean Greisch est prêtre de l’Église catholique. Il enseignait la philosophie à la Faculté de Philosophie de l’Institut catholique de Paris, dont il fut le Doyen de 1985 à 1994. Il fut également directeur du 3e cycle de la Faculté, où il dirigeait le Laboratoire de Philosophie herméneutique et de phénoménologie. Son champ de recherche est la philosophie herméneutique contemporaine et la philosophie de la religion. Il est spécialiste de Heidegger et Ricœur.

Résumé de la communication

La notion, à première vue purement métaphorique, d’un "rendez-vous avec la vérité", empruntée à Nietzsche, nous invite à réfléchir sur les multiples manières dont certains philosophes ont vécu leur rencontre avec la vérité et sur la manière dont elle les a transformés. C’est là une façon, peut-être surprenante, voire déconcertante, de méditer à neuf, dans le cadre d’un De veritate phénoménologico- herméneutique, l’affirmation d’Aristote, déclarant que la philosophie comme telle est "peri alètheias", qu’elle a nécessairement affaire à la vérité.

Thème
Documentation

Après la maxime phénoménologique: "Aller aux choses mêmes", il aura fallu faire droit à l’impulsion herméneutique, celle qui nous commande de comprendre les œuvres qui parlent des choses mêmes. Après ce qui donne à penser (Kant, Ricœur), ce qui force à penser (Deleuze) ou ce qui appelle à penser (Heidegger), un quatrième motif est à interroger: ce qui porte la pensée, au sens de ce qui la conduit jusqu’à nous. Nous pouvons bien rêver d’une immédiate présence aux choses, nous savons aussi, et depuis le commencement grec de la philosophie, que long est le chemin vers le simple, le proche, ou le natal. C’est le chemin de l’interprétation, et il nous reconduit au-devant des phénomènes. Comment voir ce qui se donne ou entendre ce qui nous appelle?

Nous ne le ferons pas seuls, sans une histoire qui nous précède, des œuvres qui ouvrent le chemin, et d’autres penseurs pour nous introduire à cette tâche. Pour des générations d’étudiants et de chercheurs, Jean Greisch aura été l’homme d’un tel programme. Comme il fut, par l’étendue de sa culture et de ses travaux (sur la métaphysique, la philosophie de la religion, la phénoménologie et sa greffe herméneutique entendue stricto sensu) celui de sa mise en œuvre.

Actes du colloque

Jean Greisch, les trois âges de la raison

S. Bancalari, J. de Gramont, J. Leclercq (dir.)

Hermann Éditeurs — 2016

ISBN : 978-2-7056-9280-3

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