Conférence
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
Icare Multimédia - Faculté de Médecine Lille 2 (Réalisation)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/e2ea-f558
Citer cette ressource :
medecine_Ulille. (2015, 17 octobre). 2015 - L’homosexualité a-t-elle des bases biologiques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/e2ea-f558. (Consultée le 2 juin 2024)

2015 - L’homosexualité a-t-elle des bases biologiques

Réalisation : 17 octobre 2015 - Mise en ligne : 27 janvier 2016
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

« L’homosexualité a-t-elle des bases biologiques ? ».

Conférence du Professeur Jacques Balthazart qui a eu lieu le 9 décembre à 18h à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales (amphithéâtre René CASSIN) dans le cadre du cycle : " Quand les scientifiques observent le sexe ".

Jacques  Balthazart  est  Professeur  Émérite  au Grappe Interdisciplinaire de Génoprotéomique Appliquée (GIGA) Neurosciences de l’Université de Liège. Il étudie  depuis plus  de  40  ans  les  mécanismes neuroendocriniens   et   neurochimiques de contrôle du comportement sexuel.Il s’intéresse spécialement  à  la  différenciation  sexuelle, c’est  à  dire  aux  mécanismes  qui  pendant  le développement  déterminent  les  différences  comportementales, neuroanatomiques et neurochimiques entre mâles et femelles. Il a dans ce cadre publié plus de 400 articles scientifiques dans des revues internationales. Il a organisé de nombreuses conférences internationales sur ces thèmes, fait partie du comité de rédaction de plusieurs journaux scientifiques et est actuellement co-éditeur en chef de la revue Frontiers in Neuroendocrinology. Sa conférence a pour but d’exposer les résultats de recherches en biologie indiquant que les effets des hormones embryonnaires, eux-mêmes sous le contrôle partiel de facteurs génétiques, jouent probablement  un  rôle  prépondérant  dans  le  déterminisme  de l’orientation sexuelle. Il passera tout d’abord en revue les études animales  qui  démontrent  formellement  que  de  nombreuses différences entre mâles et femelles sont le résultat de l’action des hormones testiculaires pendant la vie embryonnaire. Dans un deuxième stade, il montrera que ces mêmes hormones sont toujours  bien  présentes  et  actives  dans  l’espèce  humaine  et déterminent  les  différences  sexuelles  morphologiques  ainsi que  certaines  différences  comportementales  entre  hommes  et femmes. Enfin une troisième partie passera en revue les Études cliniques et diverses Études épidémiologiques qui suggèrent très fortement que ces mécanismes hormonaux jouent également un rôle important dans le déterminisme de l’orientation sexuelle.

Sur le même thème