Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Essaouira, Maroc
Langue :
Français
Crédits
Chantal Bordes-Benayoun (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
Citer cette ressource :
Chantal Bordes-Benayoun. Mediamed. (2010, 20 mars). Unité et dispersion des choix identitaires des juifs originaires du Maghreb en France contemporaine. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/113469. (Consultée le 3 juin 2024)

Unité et dispersion des choix identitaires des juifs originaires du Maghreb en France contemporaine

Réalisation : 20 mars 2010 - Mise en ligne : 11 février 2022
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Descriptif

Session 12 : Recompositions communautaires

Colloque : Migrations, identité et modernité au Maghreb

Colloque international organisé à Essaouira (Maroc), du 17 au 20 mars 2010.

Ce colloque est une initiative d’universitaires français et marocains, auxquels se sont joints des collègues du monde entier, dans un engagement commun pour une lecture pluraliste de l’histoire récente du Maroc et du Maghreb. Accueilli à Essaouira et soutenu par deux instances chargées de la défense des droits humains et de la mise en application des recommandations de l’Instance équité et réconciliation, ce colloque a essayé d’aborder, de façon publique, pour la première fois dans un pays du Maghreb, la question du départ des juifs, recontextualisée dans sa profondeur historique et mise en perspective avec les flux migratoires des communautés musulmanes. Sans esquiver les dimensions spécifiques ni les enjeux politiques de ces départs, il a cherché à en réévaluer la place. Il a pour cela réintroduit au cœur du questionnement les projets migratoires, les parcours de migrants et les dynamiques de constructions communautaires.

En savoir plus : https://www.canal-u.tv/mediamed/migrations-juives-maghreb

Résumé :

La communication mettra en perspective les résultats d’enquêtes récentes pour saisir l’évolution identitaire des juifs originaires du Maghreb et de leurs enfants depuis les années 1970 jusqu’à nos jours. Alors qu’ils avaient pu se confondre avec les rapatriés dans les années 1960, puis se réaffirmer en tant que juifs séfarades dans les années 1970, ils entretiennent désormais des relations de proximité ou au contraire de distance plus radicales à la judéité. La différence entre ashkénazes et séfarades tend à s’estomper, sous l’effet de l’intégration et de la mixité sociale, ce qui remet en cause un modèle d’interprétation attribuant un rôle prédominant aux seconds dans la progression de nouvelles formes communautaires et religieuses. Plus diversifiée, la population considérée participe à la très grande dispersion des expressions identitaires, culturelles, religieuses et politiques de son temps. Elle oscille entre d’une part, la pratique d’une sociabilité communautaire exclusive, autour de valeurs supposées authentiques d’une religion de plus en plus exigeante, et d’un sentiment d’insécurité croissant, d’autre part, une réinterprétation de la judéité plus labile et l’affirmation d’une distance plus marquée avec le monde juif.

Intervention

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