Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Philippe KERGRAISSE (Réalisation), Hoëlle Corvest (Intervention), Cyrille Gouyette (Intervention), Véronique Steijn (Intervention), Philippe Peltier (Intervention)
Conditions d'utilisation
INHA
DOI : 10.60527/jgpy-kj91
Citer cette ressource :
Hoëlle Corvest, Cyrille Gouyette, Véronique Steijn, Philippe Peltier. INHA. (2015, 30 mai). La sculpture en absence de vision , in Edition 20 15 - Matière de l'oeuvre / les Pays-Bas. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/jgpy-kj91. (Consultée le 19 mai 2024)

La sculpture en absence de vision

Réalisation : 30 mai 2015 - Mise en ligne : 28 août 2015
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Si la substitution du toucher à la vue permet d’appréhender fidèlement la forme d’une œuvre sculptée, elle est moins opérante dans l’identification des matières représentées. Le corps nu est ainsi plus préhensible que drapé. Pour autant, tissus et chevelure dont les textures réelles sont éloignées de leur traduction sculptée peuvent être reconnus grâce à leur localisation sur le sujet. Mais qu’en est-il des éléments qui contextualisent l’œuvre : attribut, supports ou décor ? Comment comprend-on une plume ou un feuillage, comment perçoit-on le feu et ses flammes, l’eau et son écume, l’air ou son souffle ?

Le « toucher » s’impose alors pour percevoir la matérialité de la sculpture dans ses textures, densités et formes. Les mouvements suscités par le suivi de ses contours construisent la spatialité de l’image mentale. Cette image possède un caractère particulier qui se manifeste par «une  présence totale», où toutes les faces surgissent à la fois.

La pertinence de la perception tactile doit être examinée et débattue en tant que « PERMIS DE TOUCHER» des œuvres réputées non fragiles.

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème