Conférence
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Réalisation), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Production), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Publication), Université Bordeaux Segalen - DCAM (Publication), Jean-Michel Cornu (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/bhxt-pg96
Citer cette ressource :
Jean-Michel Cornu. Univ Bordeaux. (2009, 6 novembre). Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts?. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/bhxt-pg96. (Consultée le 14 mai 2024)

Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts?

Réalisation : 6 novembre 2009 - Mise en ligne : 17 décembre 2009
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Penser c’est avancer mais comment pense-t-on ? Pour raisonner, l’homme fait appel à deux mémoires de travail :

- la première, la pensée linéaire ou boucle phonologique permet d’enchaîner les concepts mais elle est physiologiquement limitée à une suite de 3 idées. Mais en réalité, les capacités apparemment ténues de cette mémoire à court terme sont considérablement accrues grâce à l’existence d’une mémoire à long terme capable de stocker un vocabulaire symbolique acquis culturellement, permettant ainsi l’émergence de la parole et la construction d’un véritable discours. .

- la seconde, le calepin visuo-spatial, permet de construire des liens associant entre elles plusieurs idées, ce qui s’apparente à une planification, à la réalisation d’une carte de concepts. C’est de ce mode de pensée que relèvent les processus de création, la confrontation de différents points de vue, la gestion des conflits d’intérêts. Cependant, tout comme la pensée linéaire, cette seconde mémoire de travail est également limitée et ne permet le traitement simultané que de 5 à 9 idées distinctes. Là encore, les capacités de cette mémoire sont augmentées par l’existence de plans symboliques, stockés dans la mémoire à long terme, et qui favorisent le maniement simultané de nombreux concepts.

Partant de ce constat, Jean-Michel Cornu montre combien il est important de chercher à créer la meilleure carte symbolique possible pouvant aider au mieux à gérer les conflits d’intérêts, à travailler collectivement, à être créatifs et innovants et il présente les différents orientations de la recherche actuelle pour y parvenir.

La représentation cartographique est un atout pour le raisonnement collectif et individuel et un garant de l’intérêt général.

Intervention

Sur le même thème