Conférence
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
Maison de l'Amérique latine, 217 Boulevard Saint-Germain 75007 Paris - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris, France
Langue :
Espagnol, castillan
Crédits
THEO CHARAMOND (Réalisation), Pierre BLANCHANDIN (Réalisation), Elisabeth de PABLO (Réalisation), Laura MAREGLIA (Réalisation), FMSH-ESCoM (Production), Leonel Fernández (Intervention), Ricardo Lagos Escobar (Intervention), Ernesto Ottone Fernández (Intervention), Alain Rouquié (Intervention), Fernando Henrique Cardoso (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés.
DOI : 10.60527/b5c8-sw46
Citer cette ressource :
Leonel Fernández, Ricardo Lagos Escobar, Ernesto Ottone Fernández, Alain Rouquié, Fernando Henrique Cardoso. FMSH. (2013, 15 mai). Globalización y democracia , in Penser global - Colloque international. Thinking globally - International Symposium. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/b5c8-sw46. (Consultée le 2 juin 2024)

Globalización y democracia

Réalisation : 15 mai 2013 - Mise en ligne : 15 juillet 2013
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Descriptif

Une autre globalisation est-elle possible ? La contribution de l’Amérique Latine

Président : Ernesto Ottone, titulaire de la chaire « Destins de l’Amérique latine » du Collège d’études mondiales, professeur à l’Universidad Diego Portales

Avec Fernando Henrique Cardoso, ancien président de la République fédérative du Brésil, président de l’Instituto Fernando Henrique Cardoso de São Paulo et membre du directoire du Better World Fund. Leonel Fernandez, ancien président de la République Dominicaine, président de la Fondation Globale Démocratie et Développement. Ricardo Lagos, ancien président de la République du Chili

Le processus de mondialisation après la crise financière de 2008, traverse une période marquée par le lent rétablissement des Etats-Unis, la profonde crise économique sociale et politique de l’Europe et l’accentuation des inégalités dans presque toute la planète.

Au même temps, émergent des mouvements sociaux contestataires, des nouveaux équilibres géopolitiques et un accroissement des conflits politiques régionaux. C’est une période plus marquée par la tristesse que par l’espoir.

Il existe pourtant des situations inédites, l’une d’entre elles concerne l’Amérique Latine, qui, pour la première fois de son histoire, a réussi à se défendre contre une crise globale, à maintenir sa croissance économique, améliorer ses indicateurs sociaux et à se diversifier politiquement sans conflits politiques violents. L’Amérique latine a aussi progressé sur le plan de l’autonomie face aux puissances hégémoniques, en particulier face aux Etats-Unis. Elle vit une situation de “deshegémonisation”. Peut-être vit-elle le passage historique de la dépendance à l’interdépendance.

Ceci ne signifie pas qu’elle a surmonté ses problèmes stratégiques. Elle possède encore des démocraties fragiles, des taux d’inégalité élevés, des niveaux de pauvreté encore importants et une économie avec une valeur ajoutée qui reste réduite, ce qui met en danger la durabilité de ses progrès et de son intégration positive dans le monde global.

Mais ses rapports avec le monde global ne sont déjà plus seulement réceptifs. Elle peut jouer un rôle actif dans le changement de la mondialisation actuelle. Elle peut apporter davantage dans une gestion économique et financière saine, une diversité politique capable de dialoguer, l’accumulation d’expériences dans la défense des droits de l’homme, la pratique d’inclusion et de la diversité culturelle, et des expériences positives de migration intra régionales. Tels sont les éléments, parmi d’autres, qui peuvent contribuer à une autre globalisation, marquée par un rapport plus vertueux entre les Etats et la société civile, capable de contribuer activement à la construction d’un cosmopolitisme diversifié à échelle mondiale.

Intervention

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