Cours/Séminaire
Notice
Lieu de réalisation
Centre EREA du LESC, Université Paris Nanterre, en ligne
Langues :
Français, Espagnol, castillan
Crédits
Valentina Vapnarsky (Organisation de l'évènement)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/y46j-3236
Citer cette ressource :
LESC-EREA. (2021, 26 mars). Séminaire EREA, Les Oggún jumeaux et l'esprit de Nicolás : mémoires, tradition et « résonance » dans la santería cubaine au Central Méjico (Matanzas), Maxime Toutain (Lesc-Erea). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/y46j-3236. (Consultée le 2 juin 2024)

Séminaire EREA, Les Oggún jumeaux et l'esprit de Nicolás : mémoires, tradition et « résonance » dans la santería cubaine au Central Méjico (Matanzas), Maxime Toutain (Lesc-Erea)

Réalisation : 26 mars 2021 - Mise en ligne : 27 mars 2021
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Descriptif

Anciennement nommé Álava, le Central Méjico est une ancienne plantation esclavagiste fondée en 1836. Là se trouvent quatre maisons de culte dédiées à la santería, le culte cubain des orichas. Le doyen des santeros et santeras de cette localité se nomme Julio-Enrique Blázquez « Oggún Niké ». Né en 1941, initié à la santería en 1964, celui-ci possède plusieurs santos parados, objets cultuels ayant appartenu à des esclaves, et est fréquemment possédé par l’esprit de Nicolás, esclave domestique et sorcier congo (associé au culte du palo monte). Bien que descendant d’une famille de Cubains et d’immigrés espagnols arrivés au Central au tournant du XXe siècle, ce santero, mayombero (pratiquant d’une branche du palo monte, le mayombe) et spiritiste, est le passeur de mémoire et de tradition de cette localité. Grâce à une approche biographique et ethnographique, on montrera dans un premier temps que les rites collectifs propres à la maison d’Oggún Niké matérialisent un régime mémoriel généalogique et un discours micropolitique revendiquant sa traditionnalité. Par la suite, on examinera le personnage de Nicolás à la lumière de l’identité religieuse et ethnico-raciale revendiquée par Julio-Enrique afin de montrer l’existence d’une « résonnance ontologique » entre l’esprit de l’esclave et le vieux santero.

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