Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Bruno BASTARD (Réalisation), Oumar Ismaila Diallo (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/jhmf-m510
Citer cette ressource :
Oumar Ismaila Diallo. UT2J. (2012, 22 mai). Engagement féminin et agriculture vivrière familiale / Oumar Ismaila Diallo , in Genre et agriculture familiale paysanne : regards Nord-Sud. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/jhmf-m510. (Consultée le 2 juin 2024)

Engagement féminin et agriculture vivrière familiale / Oumar Ismaila Diallo

Réalisation : 22 mai 2012 - Mise en ligne : 11 février 2013
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Descriptif

Engagement féminin et agriculture vivrière familiale / Oumar Ismaila Diallo. Incolloque « Genreet agriculture familiale paysanne. Regards Nord-Sud. Débats entremondes académique, du développement et de la formation », organisé par le Laboratoire ’École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville, le laboratoire Environnement, Ville, Société de l'Université de Lyon 3 et l'Association Genre en Action. Université Toulouse II-Le Mirail, 22-24 mai 2012. Séance plénière du 22 mai 2012.

Au Sénégal, 60% des personnes travaillant dans l’agriculture vivrière familiale sont des femmes. Dans ce domaine elles assurent près de 70% des opérations culturales (semis, sarclages, binages, récoltes ) et produisent selon les années entre 50 et 60% de la production alimentaire du pays. Ainsi il apparaît que les femmes, bien que marginalisées dans les systèmes de productions agricoles, jouent néanmoins un rôle majeur dans l’agriculture vivrière et donc dans l’alimentation des ménages surtout ruraux. Du fait que les hommes sont plus orientés vers les cultures de rente qui sont certes d’un impact sur l’économie locale mais aussi leur assurent des revenus substantiels, il en découle un fort engagement des femmes dans la promotion de l’agriculture vivrière qui a plus d’effets sur l’alimentation familiale. Il en est certainement ainsi car les femmes sont plus préoccupées par la sécurité alimentaire des ménages et seraient plus conscientes des désastreux effets de la famine, de la disette et /ou de la malnutrition sur leur propre état de santé et celui non moins important des enfants.

Intervention
Thème
Documentation

MONDAIN Nathalie, Les effets de l'émigration masculine sur les femmes et leur autonomie : entre maintien et transformation des rapports sociaux de sexe traditionnels au Sénégal, in Les nouvelles figures de l’émancipation féminine, Autrepart n°61, 2012/2, 200 p.

RAKOTO RAMIARANTSOA Hervé, THIEBAUD Bénédicte, PEYRUSAUDES Daniel, Ruralités Nords-Suds : inégalités, conflits, innovations, Paris, Éditions L’Harmattan, 2008, 456 p.

DIRENBERGER Lucia, Genre et sécurité alimentaire : les inégalités face à la faim. Approche sexospécifique de la faim en Afrique, Bulletin du Réseau Genre en action n°7, juillet 2008, pp. 1-8.

GAFSI Mohammed, BROSSIER Jacques, DUGUÉ Patrick, JAMIN Jean-Yves (dirs.). Exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre : enjeux, caractéristiques et éléments de gestion. Versailles, Éditions Quae, 2007, 472 p.

 

> Voir aussi la bibliographie générale dans l'onglet "Documents" de la séquence d'ouverture du colloque.

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