Conférence
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
Maison des sciences de l'homme en Bretagne
Langue :
Français
Crédits
Morgane Mignon (Intervention), Jean-Baptiste Pressac (Intervention), Marie-Yvane Daire (Intervention), Aline Benvegnú dos Santos (Intervention), Aurelia Vasile (Intervention), Hélène Veilhan (Intervention), Julie Aucagne (Intervention), Gwenaëlle Patat (Intervention)
Détenteur des droits
Maison des sciences de l'homme en Bretagne
Citer cette ressource :
Morgane Mignon, Jean-Baptiste Pressac, Marie-Yvane Daire, Aline Benvegnú dos Santos, Aurelia Vasile, Hélène Veilhan, Julie Aucagne, Gwenaëlle Patat. MSHB. (2022, 15 juin). Séminaire HN 2022 #2 - Intégrer l’ouverture des données et des méthodes à son projet de recherche , in Séminaire Humanités Numériques. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/117403. (Consultée le 13 juin 2024)

Séminaire HN 2022 #2 - Intégrer l’ouverture des données et des méthodes à son projet de recherche

Réalisation : 15 juin 2022 - Mise en ligne : 28 juin 2022
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Descriptif

Organisé par la Maison des sciences de l’homme en Bretagne depuis 2014, le séminaire Humanités numériques prend cette année la forme d’un cycle de trois séances qui propose une réflexion sur les pratiques de recherche dans un contexte de transformation numérique et de développement de la science ouverte. Il vise à interroger de manière critique et réflexive les conditions de production et de réutilisation des données dans la recherche en sciences humaines et sociales, mais aussi l’expérimentation de méthodes permettant de traiter et analyser ces données. Son objectif est d’ouvrir un espace de discussion sur ces différentes problématiques, en s’appuyant sur la présentation de projets de recherche en cours et sur la mise en partage de questionnements.

 

Cette séance animée par Jean-Baptiste Pressac (CRBC, CNRS / Université de Bretagne Occidentale) et Morgane Mignon (MSHB).

Le projet IMPACT : archéologie, histoire environnementale et humanités numériques, Marie-Yvane Daire (CReAAH, Université de Rennes 1) et Aline Benvegnú dos Santos (Université Rennes 2).

Le projet IMPACT vise à analyser l’impact du temps sur le patrimoine culturel et naturel de l’Ouest de la France. Il s’appuie à la fois sur la réutilisation de sources iconographiques anciennes, documentées et conservées via l’entrepôt de données Nakala (Huma-Num), et sur la production de modèles numériques donnant à visualiser les changements environnementaux. Les jeux de données seront progressivement exposés en accès ouvert sur : https://impact.nakala.fr/

 

D’un projet à un autre. L’usage du Dublin Core dans la migration des données depuis un site web vers l’entrepôt Nakala, Aurelia Vasile et Hélène Veilhan (MSH Clermont-Ferrand)

Cette communication portera sur les opérations nécessaires à la migration des données produites au cours du projet de recherche ANR, "Enfance Violence Exil (EVE)" depuis le site web vers l'entrepôt Nakala. Elle vise à montrer, à partir d'un cas concret, les procédures mises en place pour récupérer, curer, enrichir les données et les métadonnées en vue d'un dépôt sur la plateforme Nakala. Cette opération crée les conditions pour réutiliser les données et construire un nouveau projet. Reprendre et comprendre un projet réalisé dans le passé est une démarche rendue possible par la riche documentation mise en place dès l'origine, mais aussi par la préservation de la mémoire méthodologique. Le format Dublin Core constitue ici le lien et le passage entre les deux mondes. Ce travail a révélé l'impact de l'obsolescence technologique (ici le web) sur la préservation des données. L'utilisation du site web comme unique solution d'hébergement des données produites au cours d'un projet de recherche est une pratique courante dans nos communautés. Elle soulève la question de la pérennisation des projets et des données mais également les tensions entre la nécessité de standardisation et les besoins d'expression de chaque démarche scientifique.

 

Intégrer la notion de réutilisabilité tout au long de son projet de recherche : retours sur le vademecum du GT (Ré)utilisabilité du consortium CAHIER, Julie Aucagne (MSH Ange Guépin) et Gwenaëlle Patat (MSHB)

Le groupe de travail « (Ré)utilisabilité » du consortium CAHIER, animé par Anne Garcia-Fernandez, Elisabeth Greslou et Richard Walter, créé fin 2020, avait pour objectifs de mener une réflexion sur les actions et les outils qui permettent la réutilisation concrète des données, au-delà de leur exposition, afin de proposer des recommandations concernant le R de l’acronyme FAIR. Du constat qu’il n’est pas si aisé de trouver, puis d’obtenir des données produites dans le cadre de projets pour constituer son propre corpus, le groupe a envisagé des pistes pour rendre nos données plus facilement réutilisables. Ce sera ainsi l’occasion de présenter les freins identifiés à la réutilisation des données et le vademecum publié par le GT, puis d’échanger sur les solutions envisagées.

Intervention

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