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Langue :
Français
Crédits
DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Réalisation), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Production), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Publication), Michel Chapoutier (Intervention)
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Creative Commons (BY NC)
DOI : 10.60527/hrka-vz78
Citer cette ressource :
Michel Chapoutier. Univ Bordeaux. (2013, 15 mars). Bio et goût du terroir : atouts et dérives , in 11e matinée des Œnologues de Bordeaux. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/hrka-vz78. (Consultée le 13 juin 2024)

Bio et goût du terroir : atouts et dérives

Réalisation : 15 mars 2013 - Mise en ligne : 29 mars 2013
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Descriptif

LE VIN SE MET AU VERT: ATTENTES DES MARCHES, ASPECTS REGLEMENTAIRES ET TECHNIQUES

11e Matinée des Oenologues

>> Pratiques oenologiques: les attentes du marché

Michel Chapoutier, Bio et goût du terroir: atouts et dérives

Si l’histoire du vintrouve ses origines dans la nuit des temps, les secrets qui ont accompagné les différentes étapesde son histoire se promènent entre vérités et superstitions, entre certitudes d’unjour et contre-vérités du lendemain. À qui la gloire de la réussite, à qui laresponsabilité de l’échec ? Qui de l’agronomie, qui de l’oenologie, qui de larecherche expérimentale, qui de la recherche fondamentale ?

À la fin des années2000, l’INAO, puis l’O.I.V valident une définition conciliante et simple du terroir. Par cettedéfinition, il commence à être intéressant et facile de prendre une certainehauteur et de se poser la question que serait un terroir, et quels outils etquels moyens pouvaient l’influencer.

C’est dans ce contexte que ladéfense du vivant, des micro-organismes, de la bactériologie trouva un terrain propice pour faireentendre la philosophie de l’agriculteur biologique. L’approche agrobiologique(biologique ou biodynamique) a le mérite de rappeler un fondamental agronomique (une plante vivante surun sol vivant). Ceci n’est pas réellement innovant, mais interpelle par desquestions qu’on se pose souvent, mais que l’on ne juge pas toujoursprioritaires. S’il est indéniable que l’agrobiologiea le mérite de remettre l’église au milieu du village dans une pensée agronomique moderne etadaptée, elle doit aussi savoir reconnaître ses points faibles, carences et limites :

- Au niveau de la vigne(phytotoxicité des cuivres ?),

- Au niveau de l’oenologie (zéro SO²,éthylphénols, oxydation, etc.)

- Et enfinle risque de dérive commerciale en refusant d’écarter

Intervention

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