Conférence
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Langue :
Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fz4g-4w84
Citer cette ressource :
ClermontMsh. (2012, 6 mars). Louis Fuzelier, ou comment l’Orient vint à l’Opéra. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fz4g-4w84. (Consultée le 19 mai 2025)

Louis Fuzelier, ou comment l’Orient vint à l’Opéra

Réalisation : 6 mars 2012 - Mise en ligne : 26 septembre 2018
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Descriptif

La conférence sur le site de corpus du CRLV.

Fuzelier n’est plus guère aujourd’hui connu que des spécialistes. Il fut pourtant, dans la première moitié du XVIIIe siècle, l’un des auteurs les plus féconds mais aussi les plus adulés, comme en témoigne cette formule des frères Parfaict : « ces […] pièces, quoique de M. Fuzelier, eurent peu de succès ». Mieux connu pour ses pièces représentées aux foires et pour sa production parodique —en particulier grâce aux travaux de David Trott puis de Françoise Rubellin—, Fuzelier fut aussi fournisseur régulier de livrets pour l’Académie royale de musique. Entre 1713 à 1749, il aborde la tragédie en musique, différents types de ballet (héroïque, comique, à action suivie), et un curieux genre qu’il nomme « comédie persane ». La Reine des Péris (1725, musique d’Aubert) constitue ainsi la première œuvre lyrique française entièrement consacrée à un sujet oriental. Fuzelier remettra une autre fois l’Orient sur la scène de l’Opéra dix ans plus tard avec Les Indes galantes (musique de Rameau), dont une entrée est située en Turquie et une autre en Perse. En nous appuyant principalement sur ces deux pièces, mais aussi sur les autres livrets de Fuzelier ainsi que sur ses pièces foraines (par exemple Arlequin grand vizir), nous nous intéresserons aux enjeux idéologiques mais surtout esthétiques de l’introduction de l’Orient sur la scène lyrique.