Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Myriam Tsikounas (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/1ywa-rs84
Citer cette ressource :
Myriam Tsikounas. Campus Condorcet. (2018, 14 mai). Filmer la fin du monde, des origines du cinéma à la télévision. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1ywa-rs84. (Consultée le 19 septembre 2024)

Filmer la fin du monde, des origines du cinéma à la télévision

Réalisation : 14 mai 2018 - Mise en ligne : 5 juillet 2018
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Descriptif

À l’évocation de la fin du monde au cinéma, ce sont des images de blockbusters américains et japonais qui nous assaillent, bien avant toutes réalisations françaises. C’est cette vingtaine de films, pour la plupart oubliés, échelonnés entre 1924 (La Cité foudroyée, Luitz-Morat) et 2011 (Melancholia, Lars von Trier), qui seront évoqués ici.Nous nous interrogerons sur les conditions de création de ces œuvres, leurs filiations et contraintes budgétaires, qui ont obligé les auteurs à expérimenter des dispositifs ingénieux pour rendre crédibles, malgré l’absence d’effets spéciaux, la destruction de la planète et son éventuelle réorganisation.Nous observerons ensuite la manière dont ces récits ont évolué selon les connaissances, les enjeux,les inquiétudes des sociétés successives ; comment, selon les époques, les cinéastes ont présenté la planète, imaginé les causes de la catastrophe et la réaction des humains à celle-ci.Nous dégagerons enfin les principaux invariants de ce corpus : caractéristiques comparables des héros vivant à l’écran leurs derniers instants, impossibilité des réalisateurs à faire évoluer leurs personnagesà la surface terrestre et dans le présent du futur, à leur conserver leur intégrité corporelle et sensorielle.

Intervention