Conférence
Notice
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/y8z9-ce29
Citer cette ressource :
ClermontMsh. (2012, 16 mars). Voyages autour de Malte au XVIIIe siècle. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/y8z9-ce29. (Consultée le 15 juin 2024)

Voyages autour de Malte au XVIIIe siècle

Réalisation : 16 mars 2012 - Mise en ligne : 26 septembre 2018
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

La conférence sur le site de corpus du CRLV.

Au XVIIIe siècle, l’archipel de Malte joue un rôle important en Méditerranée. L’école navale de l’Ordre des chevaliers de Malte est réputée dans toute l’Europe. La formation des chevaliers exigeaient quatre « croisières » en Méditerranée. Outre leur dimension d’apprentissage maritime et militaire, ces voyages avaient un but politique, diplomatique, parfois humanitaire, toujours économique. 

Dans cette conférence, Carmen Depasquale étudie les récits de voyage d’Hospitaliers eux-mêmes, tel le Comte de Saint-Priest (1735-1821), et ceux de voyageurs venus de toute l’Europe séjourner à Malte, dont le peintre, graveur et dessinateur Jean-Pierre Houël (1735-1821) reste un exemple. Cette littérature témoigne de la domination de l’archipel, de sa prospérité, et nous fait découvrir le port et les campagnes alentour, les activités économiques, l’architecture, les coutumes, les fêtes, la langue, la poésie, le climat, l’organisation politique, le mode de vie des chevaliers et de la population…

Carmen Depasquale insiste particulièrement sur le poids de la subjectivité tant chaque récit apparaît différent. « Ces récits, écrits dans la même période, frappent par l’expression individuelle dans la description du même objet ainsi que par le choix des monuments et des sujets présentés. En effet, beaucoup d’éléments entrent en jeu : la durée du séjour, le goût du voyageur, ses attentes… La singularité de l’archipel maltais, avec son allure européenne, pourtant si évocateur de l’Afrique du Nord par sa langue sémitique mais dont le vocabulaire rappelle les langues de ses divers maîtres, où des pierres millénaires côtoient les églises et les palais baroques, continue d’émerveiller le voyageur encore aujourd’hui. »