Notice
Du jardin sonore vécu à l'élaboration d'une typologie de paysages sonores
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Descriptif
Aujourd’hui l'environnement sonore n'est plus uniquement considéré comme une nuisance ou
une gêne par notre société, mais comme constituant une ressource environnementale ou culturelle, un capital à préserver (SCHÄFER 1969, BELAKEHAL 2012). Sur le plan législatif par exemple, la directive européenne 2002/45/CE, relative à la gestion du bruit dans l'environnement, prévoit que des mesures soient prises afn d'identifer et de préserver les zones dites « calmes ». Elle porte en elle une vision positive des espaces sonores. En même temps, la notion de « zone calme » incite à un changement de posture vis-à-vis de l’environnement sonore, car le calme ne peut être considéré du seul point de vue des mesures acoustiques (DELAITRE 2013). D’ailleurs, si l’utilisation des paramètres quantitatifs acoustiques marque encore largement les stratégies d'aménagement sonore, une vision qualitative de l'espace sonore s'est développée lors de ces dernières décennies grâce à l'émergence des notions d'ambiance sonore et de paysage sonore (SCHÄFER 1969, AUGOYARD, TORGUE 1995,
CORBIN).
Dans ce contexte, de nombreuses études font ressortir les parcs et les jardins urbains comme des lieux présentant un espace sonore de qualité (DUBOIS 1998, BRAMBILLA, MAFFEI 2007; MATS, NILSSON, BERGLUND 2007) sans que ne soient bien identifées ces qualités sonores qui leurs semblent propres. Nous proposons d’identifer ces qualités sonores.