Les femmes et le mouvement ouvrier

Si la Révolution française semble ouvrir à ses débuts des perspectives d’émancipation, les femmes vont très vite se rendre compte que rien n’a changé et qu’elles sont écartées de la vie politique ; la soumission par la loi qui leur est imposée les renvoie à l’Ancien Régime.

Au XIXe siècle, de grands noms comme Michelet, Daumier, Proudhon défendent encore l’idée que la femme doit rester à la maison pour maintenir l’équilibre social. À la fin du siècle, la Commune, le développement des syndicats et les grèves ouvrent une ère nouvelle. 

Leurs participations au mouvement social sortent de l’ombre et l’inventaire du « Maitron » (dictionnaire du mouvement social) s’ouvre enfin aux femmes. Nous en avons quelques exemples.

Cette implication des femmes va prendre de l’importance dans certains métiers comme les institutrices dès la Première Guerre mondiale, puis dans la Résistance, puis dans les luttes sociales. 

Invités : Membres de l'Association Provence Mémoire et Monde ouvrier (PROMEMO)