Boutiques des sciences
Description
A l’heure où l’instrumentalisation des controverses
scientifiques conduit parfois au déni et confère au révisionnisme
scientifique sur des enjeux majeurs comme le réchauffement climatique,
ou encore la pandémie de COVID-19, les boutiques de sciences sont en
quelque sorte le chainon manquant entre la recherche et la demande
sociale croissante.
Nées dans les années 1970 aux Pays-Bas, les boutiques des sciences
sont une interface entre le monde de la recherche et la société civile.
Elles ont pour objectif de traduire un besoin exprimé par un collectif
de citoyens en un objet de recherche dans un processus de
co-constructions des connaissances.
En France, les premières boutiques des sciences émergent au début des
années 1980 mais périclitent avant la fin de la décennie. Le plan
d’action européen science et société au début des années 2000 créé une
nouvelle dynamique de laquelle sont nés les projets de nouvelles
boutiques des sciences françaises à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille,
Montpellier. Malgré de nouvelles difficultés dans les années 2010,
gageons que la dynamique initiée par le soutien de l’Europe et de
plusieurs régions françaises trouve un prolongement avec l’engagement de
la France dans la science avec et pour la société.
A partir des expériences de Lille, Lyon, Montpelier et Nice, cette
journée sera l’occasion de débattre de l’opportunité d’une boutique des
sciences en région Centre-Val de Loire.
Entretien
Boutique des sciences Université de Lyon – Hélène Chauveau (chargée de projet)
Boutique des sciences Université de Lyon – Hélène Chauveau (chargée de projet)
Boutique des sciences Université de Lille – Bertrand Bocquet (directeur)
Boutique des sciences Université de Lille – Bertrand Bocquet (directeur)
Trait d’union, l’atelier sciences-société de la MSH SUD – Raphaëlle Anginot (chargée de projet)
Trait d’union, l’atelier sciences-société de la MSH SUD – Raphaëlle Anginot (chargée de projet)