Jacques Weill / Les Quarante ans de la loi Veil

Jacques Weill (1929-) développe un grand intérêt pour la physique et s’inscrit au Concours général du lycée Carnot de Paris. Il y passe son baccalauréat en 1947 après avoir été évacué pendant la Guerre. En 1954, il obtient une thèse de médecine...

Présentation

Jacques Weill (1929-) développe un grand intérêt pour la physique et s’inscrit au Concours général du lycée Carnot de Paris. Il y passe son baccalauréat en 1947 après avoir été évacué pendant la Guerre. En 1954, il obtient une thèse de médecine. Il sort ensuite major de sa promotion en physique en 1958 avec une thèse sur la biochimie. En 1964, il rejoint l’équipe de biochimie en réponse à l’appel d’Émile Aron, alors doyen de la faculté de médecine de Tours, reprenant alors le poste précédemment occupé par Jacques Picard.

Après une longue formation de chercheur auprès du CHU de Tours, Jacques Weill prend la décision de diriger le centre IVG nouvellement ouvert à Tours, répondant à l’appel de Jean-Henri Soutoul. Tout au long de sa carrière au sein du CIVG, Jacques Weill a occupé un rôle exclusivement administratif et n’est jamais médicalement intervenu dans le centre. Il occupe parallèlement la direction du service de biochimie du CHU Bretonneau de Tours.

Après son départ du CIVG en 1981, il est remplacé par le Professeur Jacques Lansac. Jacques Weill poursuit son activité de chercheur et de professeur de biochimie jusqu’à sa retraite en 1996. Il reste notamment à l’initiative de la Fondation de lutte et de recherches contre l’alcoolisme et est également président d’honneur du comité de l’IREB (Institut de recherches scientifiques sur les boissons).

01 - Formation et arrivée à Tours (Entretien dirigé par Julien Couderc, Master 2 Pro Patrimoine culturel immatériel)

02 - Les Années au Centre-IVG de Tours

03 - Jean-Henri Soutoul, le centre-IVG et le procès de 1980

04 - Activités d’enseignement et de recherche après 1980

05 - Regard sur la loi et son évolution