lettres

Michel Deguy, poète et philosophe

Michel Deguy poète, traducteur et essayiste français. Il était le fondateur et rédacteur en chef de la revue Poésie.

Michel Deguy, poète et philosophe

Agrégé de philosophie, proche de Jacques Derrida, professeur émérite de lettres (à l'université Paris VIII), Michel Deguy à participé aux revues Critique (« Conseil de rédaction ») et Les Temps modernes. Il préside de 1989 à 1992 le Collège international de philosophie et, de 1992 à 1998, la Maison des écrivains.

Rédacteur en chef de la revue Po&sie, qu'il a créée en 1977, il a dirigé le cipM de 1997 à 1999.

Invité par Claude Gallimard, Michel Deguy a fait partie du comité de lecture des éditions Gallimard de 1962 à 19873. En 1962, il reçoit le prix Max-Jacob, en 1998, le grand prix national de la poésie, en 2000, le grand prix de poésie de la SGDL (Société des gens de lettres), en 2004, le grand prix de poésie de l'Académie française et en 2021 le prix Guez de Balzac de l'Académie française.

(source : wikipédia)

Deguy

L'attachement (conférence à l'Université de Tous les Savoirs)

La poésie fait-elle partie de " tous les savoirs " ? Est-elle si peu que ce soit un savoir ? Que sait-elle ? Dans la ronde du voir, du croire, et du savoir, elle est un faire-valoir dont le savoir-faire et la réflexion sur soi n'ont pas les caractères de la connaissance scientifique. Son savoir n'est pas de science certaine ni de science scientifique. Sans doute ne peut-elle pas ne pas comporter, et emporter avec soi dans sa " tradition ", un savoir de soi. La poésie sait ce qu'elle fait, et, depuis Aristote, La Poétique, la suit comme son ombre ou parfois la précède comme sa proie. Mais ce savoir peut être tenu pour second par rapport à l'élan qui la lance vers son " dehors éternel " (Blanchot).

Héritages et survivances de Jacques Derrida

Héritages et survivances de Jacques Derrida, pour dire ce qui arrive à sa pensée et à son oeuvre, tout autant que ce qui en provient, et qui revient et reviendra. Dix ans après la mort du philosophe, les héritages de Jacques Derrida portent en eux plus d’un secret et plus d’un esprit. Leur réserve d’inconnu, au delà de tout héritage comptable, doit être aujourd’hui réaffirmée, réinterprétée, maintenue en vie. Le désir testamentaire, inscrit dans le titre de notre colloque, au-delà d’un certain deuil mortifère, signifie qu’il n’y aura nul  héritage sans l’invention d’un à-venir, et nul avenir ou survivance sans héritage incalculable et illégitime.

(Michel Deguy intervient dans la seconde partie de la conférence)

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