Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Réalisation), Maxime Derian (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/p099-me12
Citer cette ressource :
Maxime Derian. Université Paris 1. (2014, 20 novembre). L'essor des prothèses numériques "cognitives" et leur impact en termes socio-anthropologiques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/p099-me12. (Consultée le 17 mai 2024)

L'essor des prothèses numériques "cognitives" et leur impact en termes socio-anthropologiques

Réalisation : 20 novembre 2014 - Mise en ligne : 3 décembre 2014
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Descriptif

Les prothèses « cognitives » (les ordinateurs, les consoles de jeu, les smartphones, et bientôt les Google Glass®...) accompagnent étroitement l'activité mentale et sociale de l'individu. Le besoin irrépressible, pour certains « adeptes », de se connecter aux sites web comme Facebook, aux boîtes e-mail, pour s'adresser à son semblable, témoigne de l'essor de nouvelles pratiques sociales et culturelles qui se développent fortement depuis le début du XXIe siècle.Tous ces appareils semblent en mesure de provoquer une potentielle "cyberdépendance" chez certaines personnes et d'exercer une modification progressive et subtile, en cas d'usage intensif, de l'activité cognitive comme des modes de mise en relation des individus.Ils peuvent donc vraiment bouleverser significativement certains rapports sociaux et également certains processus pédagogiques.Enfin, l'essor de l'industrie liée au secteur numérique participe bien souvent à forger un monde économique qui, finalement, détruit parfois plus d’emplois qu’il n’en crée.Maxime DerianChercheur postdoctoral en socio-anthropologie à l'ISCC (CNRS) et au CRPMS (Université de Paris 7 - Diderot). Chercheur associé au Centre d'Etudes des Techniques, des Connaissances et des Pratiques (CETCOPRA) de l’Université Paris 1 Panthéon-SorbonneMaxime Derian est chercheur postdoctoral à l’ISCC et au Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, université Paris 7), et membre associé du Cetcopra (Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne). Ses travaux, centrés sur les différents usages sociaux de l'informatique, portent principalement sur la question de l'hybridation du corps humain avec des prothèses.Il effectue actuellement une recherche portant sur les aspects sociologiques et anthropologiques du corps-vécu agénésique (ou dysmélique) de bras/main ou de jambe/pied, dans le cadre du PICRI Agénésie, des corps incomplets. Sa thèse de doctorat est intitulée « Le Métal et la Chair : anthropologie des prothèses informatisées ».

Intervention