Notice
REAF 2022 - Atelier 40.1 (partie 1) - Subjectivité politique et expérience urbaine ordinaire dans les villes d'Afrique
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Descriptif
Ce panel éclairera, par des études de cas concrètes, plusieurs modalités de la construction du rapport au politique à travers l’expérience urbaine ordinaire en Afrique :
- Les formes de régulation ou d’encadrement socio-politiques par des intermédiaires/médiateurs (groupes religieux et d’entraide, youth groups, syndics de 107 copropriété, syndicats de transporteurs, travailleurs sociaux...) ou par des interfaces bureaucratiques (street level bureaucracy, bureaucratie d’interface, Olivier de Sardan 2004).
- Les pratiques urbaines qui façonnent le rapport à la norme sociale : loisirs (malls, clubs, bars,sport...) (Houssay-Holzschuch 2009 ; Connan 2016 ; Sundberg 2017), socialisation par la mobilité (marche, transports en commun) (Rizzo 2017), rapport à l’espace public et exposition de soi (Malaquais et Marchal 2005).
- Les sociabilités qui s’élaborent dans des espaces de rencontre, physiques, virtuels ou hybrides, propices à des confrontations/conformations à des normes, valeurs, aspirations (groupes de parole, salons de coiffure ...) (Boyer 2014 ; Vincourt et Kouyaté 2012 ; Masquelier 2013 ; Lefebvre 2019).
- La transmission/contestation de normes dans la sphère domestique (Politique africaine 2019), familiale et intime (redevabilité, attentes sociales, relations intergénérationnelles, apprentissage des rôles sociaux au sein de la famille ...) (Mercer et Lemanski 2020).
Ces débats, naissants en Afrique, sont plus avancés ailleurs, notamment en Amérique latine (Quentin 2020). Le panel s’ouvrira à des contributions hors du continent africain. Elles éclaireront l’apport des études africaines au champ en construction des approches foucaldiennes en études urbaines.