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Langue :
Français
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Université de Lille 1 (Production)
Conditions d'utilisation
Licence Creative Commons BY NC SA : l’utilisateur doit mentionner le nom de l’auteur, il peut exploiter l’œuvre sauf dans un contexte commercial, il peut créer une œuvre dérivée de l’œuvre originale si l’œuvre dérivée est diffusée sous la même licence que l’œuvre originale.
DOI : 10.60527/s5yz-5x69
Citer cette ressource :
C2i. (2013, 25 novembre). Ouverture ou cloisonnement, enjeux de l'interopérabilité (Module 6.1) , in MOOC Données et services numériques, dans le nuage et ailleurs. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/s5yz-5x69. (Consultée le 25 avril 2025)

Ouverture ou cloisonnement, enjeux de l'interopérabilité (Module 6.1)

Réalisation : 25 novembre 2013 - Mise en ligne : 15 septembre 2014
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Descriptif

MOOC "Données et services numériques dans le nuage et ailleurs" : cours en ligne délivré du 27 janvier 2014 au 31 mars 2014 sur la plateforme FUN-MOOC.

Semaine 6 : Ouverture ou cloisonnement, enjeux de l’interopérabilité
Cours 1 : Choisir un format et un logiciel

Thème
Documentation

Données et services numériques dans le nuage et ailleurs
Interopérabilité

Interopérabilité, le mot parait compliqué mais la notion est importante. Imaginons deux secondes
que nos quatre opérateurs de téléphonie mobile, Orange, SFR, Bouygues et Free ne soient pas
interopérables. Cela voudrait dire que pour téléphoner à quelqu’un abonné chez Orange, il
faudrait être soimême
abonné chez Orange ! Heureusement, nos quatre opérateurs en France
respectent les normes d’interopérabilité et n’importe quel abonné chez l’un entre eux peut
téléphoner à n’importe quel abonné chez un autre opérateur.
En informatique, la question se pose aussi. Il vous arrive sans doute de recevoir un document
que vous ne pouvez pas ouvrir ; vous contactez votre correspondant et s’il vous répond «chez
moi il s’ouvre», cela ne résout pas votre problème.
Pour travailler à plusieurs sur un même document, on peut se dire qu’il faut avoir le même
logiciel. Mais cela nous priverait d’un choix. Et rien que pour le traitement de texte il y a tellement
de logiciels.
On peut se dire qu’on va prendre des logiciels compatibles ; c’est relativement simple quand on
travaille à deux, mais si on travaille à quatre ou cinq, cela devient compliqué. La bonne solution
c’est d’utiliser un format ouvert et un logiciel qui respectent les normes.
Nous avons parlé dans un module précédent d’extensions et de formats ( l’extension permet de
déterminer le format). Nous nous sommes posé la question du format pour l’affichage, pour le
travail et la modification. Mais il y a une notion importante c’est la notion de formats propriétaires.
Dans ce cas, le format est la propriété d’une entreprise, qui a déposé ou racheté des brevets.
Elle peut donc poser des restrictions à son utilisation. Vous pouvez par exemple être amené à
payer des royalties si vous voulez publier un logiciel utilisant ce format. C’est le cas par exemple
du format dwg (Autocad), doc (Microsoft Word), psd (Photoshop), ai (Adobe Illustartor), 3DS
(format de 3D studio).
Par opposition au format propriétaire, il existe des formats ouverts dont les spécifications sont
publiques et qui ne font l’objet d’aucune restriction d’utilisation. HTML par exemple est le format
du Web ; odt est un format ouvert pour le traitement de texte (Open document texte) ; jpeg et
png, pour les images matricielles et svg pour les images vectorielles sont également des
formats ouverts.
En conclusion, un logiciel qui respecte les normes d’interopérabilité sera compatible avec tout
logiciel existant ou à venir respectant ces normes. Et donc, dans le choix d’un logiciel, l’un des
critères essentiels, c’est l’interopérabilité.

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