Conférence
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Langue :
Français
Crédits
Jean-Pierre Girbon (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/af48-9e36
Citer cette ressource :
Jean-Pierre Girbon. Canal-U-Médecine. (2010, 11 octobre). Médecins sans Frontière : physiothérapie des brulures à Gaza. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/af48-9e36. (Consultée le 25 avril 2025)

Médecins sans Frontière : physiothérapie des brulures à Gaza

Réalisation : 11 octobre 2010 - Mise en ligne : 31 octobre 2012
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Descriptif

Titre : Médecins sans Frontière : physiothérapie des brulures.

Intervenant : J.P. GIRBON (MSF)
Résumé : Mission d’évaluation et de formation en physiothérapie des brulures.
Evaluation des soins de physiothérapie chez les brulés.
Formation des physiothérapeutes locaux
Médecins sans Frontière (MSF) Palestine le 11 octobre 2010.
Mots clés : Médecins sans Frontière, Palestine2010, brulés, physiothérapeutes, physiothérapie

Intervention
Thème
Documentation

La brûlure est une pathologie traumatique qui pose un problème de prise en charge en situation précaire par les organisations humanitaires.

Longtemps laissée au second plan par rapport a d’autres pathologies post-traumatiques (fracture, amputations etc…) , elle est actuellement un réel objectif pour les organisations humanitaires telles que Médecins sans frontières qui a développé des programmes  de prise en charge des brûlés en Haiti, a Gaza ou en Irak

Une des difficultés de la prise en charge des brûlures est la durée d’évolution cicatricielle (phase secondaire) qui succède a la prise en charge initiale (phase aigue). Cette prise en charge initiale est essentiellement médicale et chirurgicale :cicatrisation dirigée et/ou chirurgie de recouvrement epidermique.

La phase aigue

 C’est la période qui suit immédiatement le traumatisme initial . Elle est composée de deux éléments de soins : la détersion (élimination biologique, chimique, enzymatique des tissus nécrosés) et le recouvrement epidermique (par réépithélisation spontanée ou par greffes )

Cette phase est la partie visible de l’iceberg : elle dure de 15 a 45 jours environ

 La phase secondaire

 Une fois l’épidermisation acquise, la maturation cicatricielle commence par un emballement inflammatoire qui augmente pendant 2 à 3 mois., suit une phase de stabilisation inflammatoire de 3 ou 4 mois, puis une phase lentement régressive pendant 5 à 10 mois (plus long chez l’enfant.)

Cette phase lentement évolutive est caractérisée par les « complications » inhérentes à la cicatrice : Hypertrophie et Rétraction

Cette phase est la partie cachée de l’iceberg

 Les hypertrophies donnent des séquelles esthétiques, particulièrement préjudiciables au niveau de la face et des mains.

-Les retractions peuvent entraîner des défauts de la statique (malpositions), voire de déformations pouvant être « monstrueuses » (séquelles historiques ), en situation de défaut de prise en charge ou non-soin).

On ne devrait plus voir de telles séquelles avec un minimum de connaissances, de soins adaptés et de prévention.

-A un degré moindre, les rétractions peuvent entraîner des défauts de mobilité lorsque les brûlures sont situées dans des zones péri articulaires.

MSF a developpé des programmes prenant en charge des patients victimes de brûlures aussi bien dans la phase aigue (Haiti) que secondaire (Gaza)

La vidéo  «  mission de formation brûlure à Gaza »  montre les aspects de cette prise en charge à la phase secondaire

La vidéo « mission de formation brulure  en Haiti » montre les aspects de cette prise en charge en phase aigue

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