Documentaire
Notice
Langue :
Anglais
Crédits
Loïc QUENTIN (Réalisation), CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur (Production), Francesco d'ERRICO (Réalisation), Université de Bordeaux (Production), Francesco D'Errico (Intervention), Riaan Rifkin (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/y6ep-wf61
Citer cette ressource :
Francesco D'Errico, Riaan Rifkin. CERIMES. (2014, 1 septembre). The color of the Ovahimba. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/y6ep-wf61. (Consultée le 12 octobre 2024)

The color of the Ovahimba

Réalisation : 1 septembre 2014 - Mise en ligne : 9 octobre 2014
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

The earliest evidence of pigment use goes back to at least 300,000 years ago. Archeologists interpret these pieces of ochre as the earliest evidence of the existence of symbolic systems or the leftovers of utilitarian activities. This film documents a scientific expedition organized to visit the Ovahimba, an ethnic group in northern Namibia that still extensively uses red mineral pigments. The researchers document in detail the processes of pigment extraction, preparation and use by Ovahimba women, and the significance of these practices. Laboratory analyses confirm that the use of red pigment by the Ovahimba fulfils both utilitarian and symbolic functions.

Special Jury Prize of the XVth International Film Festival of Archeology of Bordeaux-Icronos

Intervention
Thème
Documentation

Le film en version française

,

Francesco d’Errico, responsable de l’équipe Préhistoire, Paléo-environnement, Patrimoine » de l’UMR5199-PACEA, travaille au sein du laboratoire sur les origines de la « Modernité Culturelle ».

En grande partie grâce aux travaux de l’équipe, nous savons maintenant que certaines populations du Middle Stone Age d’Afrique Australe et d’Afrique du Nord produisaient des outils en os comparables à ceux du Paléolithique supérieur en Europe, portaient des parures en coquillage, gravaient des motifs abstraits et parfois complexes sur des œufs d’autruche et des fragments d’ocre et utilisaient de grandes quantités de ce matériau pour colorier leur parure, leurs armes de chasse et probablement leur corps.

Les Himbas, une ethnie peuplant la Namibie, sont une des rares populations africaines à avoir conservé des habitudes vestimentaires, des parures et des modes de soin corporel entièrement traditionnels qui permettent d’identifier d’un coup d’œil l’âge, le sexe, le statut biologique et social des membres de la communauté. Les femmes Himbas en particulier, teignent soigneusement tout le long de leur vie avec un onguent rouge leur corps, leurs habits et leurs lourdes parures en fer et cuir. Une analyse plus approfondie de cette pratique fait apparaître, à côté des fonctions utilitaires, des fonctions symboliques complexes.

Le film, objet de cette convention, a pour but de documenter la production et l’utilisation des onguents rouges par les femmes Himbas, comprendre le sens de cette pratique et, dans la mesure du possible, en tirer des leçons sur la première utilisation systématique de pigments rouges en Afrique, attestée à partir de 160 000 ans.

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème