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Notice
Lieu de réalisation
Tours
Langue :
Français
Crédits
Claire Revol (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés
DOI : 10.60527/ptv1-bt21
Citer cette ressource :
Claire Revol. CITERES UMR 7324. (2018, 30 mars). "La pensée lefebvrienne anglophone contemporaine et sa conception française" (Claire Revol, Institut de géographie alpine) , in Colloque "50 ans après 'Le Droit à la ville', quelle actualité ?". [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ptv1-bt21. (Consultée le 16 juin 2024)

"La pensée lefebvrienne anglophone contemporaine et sa conception française" (Claire Revol, Institut de géographie alpine)

Réalisation : 30 mars 2018 - Mise en ligne : 23 mai 2018
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Descriptif

Au printemps 1968, Henri Lefebvre publiait Le Droit à La Ville. Des décennies plus tard, le droit à la ville semble une notion en vogue. Des universitaires, des acteurs publics, des mouvements citadins voire des organisations internationales comme les Nations Unies, s’emparent du concept pour en donner leur propre compréhension. Parfois, il s’agit de mettre en évidence ce que veut dire être citadin dans une ville, parfois l’objectif serait de légitimer telle ou telle action publique. Ailleurs encore, le droit à la ville viserait à pacifier les contestations sociales. Les mouvements sociaux en font un slogan qu’ils crient haut et fort pour réclamer leur place dans la ville. Certains Etats comme le Brésil l’inscrivent même dans leur législation. On observe donc une tendance à l’institutionnalisation du concept, mais aussi un certain étirement de son sens originel défini par Henri Lefebvre.
Fortement ancré dans une approche révolutionnaire, Le Droit à la ville a été presque absent des débats sociologiques sur la ville pendant plus de vingt ans. Récemment, il revient en force notamment grâce aux travaux anglophones du courant de la géographie radicale qui l'opposent au caractère formaté et autoritaire des politiques néolibérales d’aménagement des villes.
Cette conférence a pour objectif, en mobilisant des chercheurs et chercheuses de CITERES, mais aussi de communautés scientifiques francophones et anglophones de s’interroger sur ces évolutions de l’usage du concept du droit à la ville. Trois axes de réflexions sont proposés :
Qu’apporte le retour sur la définition et le cadrage faits par Henri Lefebvre sur le Droit à la ville ? Quelle est aujourd’hui la pertinence de la notion ? Quelles en sont les limites ?
Quelles sont les raisons de la montée en puissance du concept dans le monde universitaire anglophone et de son affaiblissement dans le contexte français ?
Qu’est-ce que la multiplication des usages du droit à la ville signifie et implique ? Comment la comprendre ?
 

Intervention

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