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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/ycaw-3w59
Citer cette ressource :
ClermontMsh. (2017, 17 octobre). « De la ruelle aux vauxhalls : hybridité spatiale et pluralité des spectacles de la joie publique à Paris au XVIIIe siècle » par Pauline Valade , in Hybridité des espaces de création et pluralité des formes scéniques (1760-1860). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ycaw-3w59. (Consultée le 3 juin 2024)

« De la ruelle aux vauxhalls : hybridité spatiale et pluralité des spectacles de la joie publique à Paris au XVIIIe siècle » par Pauline Valade

Réalisation : 17 octobre 2017 - Mise en ligne : 3 juillet 2018
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Descriptif

Au cours du XVIIIe siècle, du centre vers les périphéries de la capitale, l’urbanité parisienne se vivait au rythme de réaménagements incessants qu’imposaient les nombreuses occasions de se réjouir pour la Couronne, qu’il s’agisse d’une naissance ou d’une victoire militaire. L’organisation des réjouissances monarchiques dans la capitale exigea de penser l’espace urbain comme profondément hybride, dans la mesure où le spectacle de la joie publique avait lieu dans des endroits plus ou moins attribués, et toujours aménagés pour l’occasion. Au-delà de la place de Grève, le spectacle très particulier de la joie publique se déroulait dans des ruelles, des carrefours encombrés, à l’ombre d’églises ou de piloris bien en vue. Pensés temporairement pour accueillir la variété des manifestations de joie, ces espaces étaient par définition hybrides, dès lors qu’ils n’étaient plus envisagés par les autorités urbaines comme strictement réservés aux activités artisanales et marchandes. Certains spectacles inédits, à l’instar des salles de bal éphémères pour le mariage du Dauphin en février 1745 ou des chars ambulants pour son second mariage en 1747, permettent d’envisager l’existence d’autres formes scéniques des manifestations de joie officielles – en-dehors des feux d’artifice et des distributions de vivres – , au public rigoureusement sélectionné, ainsi que leur inscription dans le cœur de la capitale.

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