Notice
“La Society for Promoting the Employment of Women (1859 -1926) à l’épreuve de l’insertion féminine dans l’Angleterre victorienne”
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Descriptif
Résumé de la communication : Fondée en 1859 par Jessie (Emilia) Boucherett, Adelaide Ann Procter, et Barbara Bodichon, militantes féminines et réformatrices anglaises de la seconde moitié du dix-neuvième siècle, la Society for Promoting the Employment of Women (SPEW) multiplie et intensifie la recherche d’opportunités économiques et professionnelles en faveur des femmes éduquées des classes moyennes. C’est à travers cette mission qu’elle s’assigne, ses activités comme le financement des formations techniques, et son organisation interne qu’il est possible de considérer cette structure comme un « réseau ». Ici, le concept de réseau, notion inhérente au militantisme féminin de la seconde moitié du dix-neuvième siècle en Angleterre, traduit une chaîne d’interactions visibles ou matérielles entre entités humaines et/ou non humaines. Cette notion constitue une base solide à travers laquelle les femmes écrivaines, journalistes, et activistes se regroupent en comités afin de défendre des causes qui leur sont communes. Le réseau renferme donc les idées de communauté, association, groupe, cercle, ou encore famille. Dès lors, si les relations interpersonnelles au sein de la SPEW sont essentielles à sa conquête d’une indépendance économique, il n’en demeure pas moins qu’elles représentent également le prolongement de l’activité professionnelle du réseau de presse de l’English Woman’s Journal. En effet, à l’instar d’autres cercles comme le réseau d’amis et le réseau politique, la SPEW constitue le réseau économique de cet organe de presse. La réflexion que je propose porte ainsi sur la SPEW en tant qu’instrument de lutte visant à transmettre le pouvoir aux femmes à partir aussi bien de leur formation que leur professionnalisation.
Biographie de l'auteur :
Tony Odounga : Inscrit : novembre 2021 (actuellement en 3e année de thèse)
Titre de la thèse : Women's proactive press network as a catalyst of their sociopolitical insertion in Victorian Britain : the case of the English Woman's Journal (1858-1864)
Directrice : Mme Françoise Baillet
Membre du laboratoire ERIBIA