Conférence
Notice
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/gtbp-ps98
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2008, 19 février). Le geste comme marqueur socio-culturel. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/gtbp-ps98. (Consultée le 22 juin 2024)

Le geste comme marqueur socio-culturel

Réalisation : 19 février 2008 - Mise en ligne : 25 septembre 2017
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

 

Cette conférence a été filmée dans le cadre du séminaire annuel  « Risques et vulnérabilités sociales », au programme du Master recherche de Sociologie de l'Université de Caen. Initié dans les années 1990, ce séminaire est actuellement dirigé par Salvador Juan, professeur de sociologie à l'Université de Caen.

Après un doctorat en philosophie, Claude Rivière fût professeur de lettres et de philosophie dans le secondaire puis professeur de sociologie et d'anthropologie à l'université René Descartes (Paris V - Sorbonne). Il a notamment été directeur du Laboratoire d'ethnologie et des Études africanistes ainsi que du Centre de Recherches Africaines. Outre l'Afrique, ses recherches portent sur les rites politiques et profanes en Europe qu'il traite à travers trois grands axes :

  • réalité et leurre du sacrifice,

  • clignotement des croyances,

  • relativité des valeurs.

Après la présentation d'une bibliographie des auteurs de l'anthropologie du geste, Claude Rivière explique les rapprochements qu'il est possible de faire entre ce domaine et l'étude des risques à travers notamment de la mal compréhension du geste. Claude Rivière développe la théorie du geste comme marqueur socio-culturel, comme mouvement instinctif lié au contexte (temps, culture, espace, habitudes, normes) et donc à travers lui comme signifiant et descriptible. Dans un deuxième temps, il s'attache à décrire l'influence de la culture dans la compréhension de la signification du geste (sexe, âge, profession, statut et institution). Enfin, il développe l'idée que si l'apprentissage du geste participe à la socialisation de l'individu, ses gestes sont marqueurs de son identité en tant que gestes sociaux pré-formels et ritualisés.