Notice
Vivre avec la mémoire d'Arménie Léninakan 1988
- document 1 document 2 document 3
- niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif
Lecontexte social-historique et culturel dans lequel survient unecatastrophe conditionne la manière dont chacun va durablement etpsychiquement vivre l’événement, et le tremblement de terre àLéninakan en 1988 n’échappe pas à cette règle, comme entémoigne le film documentaire rare projeté avant laconférence-débat : Guymri, de Jana Sevcikova (Tchécoslovaquie,2008) : « Vingt ans après (le tremblement de terre à Léninakan,devenue Gyumri), les familles n’ont toujours pas fait le deuil deleurs enfants disparus. Cette impossibilité d’accepter la mort aengendré des croyances irrationnelles et des rituels obsessionnelsoù les anges, les fantômes et les doubles mènent la danse...» (YannLardeau, Film-Documentaire.fr).
Àpartir d’un ouvrage récent de Diana Mkrtchyan-Lescaillez (Journal d'une classe, Arménie 1988),constitué des témoignages des enfants de la classe de CM1 « D »de l’école russe de Léninakan (Arménie 1988), il s’est agid’interroger les spécificités de la mémoire, du traumatisme etde la résilience dans le cas de ce tremblement de terre.
Proposépar l’Institut Régional du Travail Social Normandie-Caen. ArnaudMorange (Sociologue, Pôle Risques MRSH) ; Laurent Ménochet(Documentaliste, IRTS Normandie Caen) ; Diana Mkrtchyan-Lescaillez(autrice et cinéaste, présidente de l’Association culturellearménienne AREVIK) ; Frédérick Lemarchand (Sociologue, CEREEV,Université de Caen Normandie)