PAGOPI
Descriptif
Caractérisée par des épandages massifs de défoliants à des fins militaires et par un long déni de ses conséquences, la guerre chimique conduite entre 1961 et 1974 par les états-Unis et leur allié vietnamien a contaminé plusieurs millions de personnes, essentiellement au Sud-Vietnam et, de façon beaucoup plus marginale, au Laos et au Cambodge. Par les quantités et la nature des agents chimiques utilisés, dont 65% d’agent orange, comme par l’ampleur du bilan humain et écologique, cette tragédie sans précédent dans l’histoire des guerres continue à produire des effets délétères sur les écosystèmes et les êtres humains.
Vidéos
Les effets de l'exposition à la dioxine
Les dioxines sont des polluants environnementaux pouvant s’accumuler dans les tissus humains par la chaîne alimentaire.
Les responsabilités politiques et juridiques dans la guerre chimique des années 1960 au Sud-Vietnam
Citoyenne française d’origine vietnamienne, Tran To Nga a intenté, en 2014, un procès contre Mosanto et les autres firmes chimiques américaines qui ont produit et commercialisé les défoliants utilisés
Une approche social-écologique des usages des pesticides en lien à la santé et à la biodiversité
Fin 2019, le gouvernement thaïlandais annonce l’interdiction du glyphosate sur la base d’une enquête nationale pilotée par le ministère de la Santé sur l’exposition des agriculteurs à ce pesticide.
Des guerres d'hier à l'agriculture d'aujourd'hui
Table ronde du projet PAGOPI Pollution environnementale par l’Agent orange et par les pesticides utilisés par les agriculteurs dans la Péninsule Indochinoise
Intervenants et intervenantes
Titulaire d'un doctorat d'exercice en médecine (Montpellier, 1998)
Auteur d'une thèse en Mécanique numérique et Matériaux à Paris, ENMP en 2015
Spécialiste des relations internationales
Enseignant-chercheur à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, professeur d’histoire contemporaine à la Faculté Sciences humaines et sciences de l'environnement. Membre de l'EA 4424 - Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (en 2019)
Auteur d'une thèse en histoire à l'Université Paris 1 en 2007
PUPH, Biologie et médecine du développement et de la reproduction, Montpellier (en 2002)
Auteur d'une thèse en Ethnologie. Anthropologie sociale et culturelle à Bordeaux 2 en 2010
Écrit aussi en anglais. Ethnologue, spécialiste du tsigane et des populations thai͏̈s. Enseignant à l'Université Paris X (en 2006)
Auteur d'une thèse en Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie : ENSA Montpellier en 1995. Entomologiste et agroécologue au Cirad. Auteur d’un mémoire de master professionnel 2e année en Biologie de l'évolution et écologie soutenu à l'université Montpellier 2, en 2006