Bonnell, René (1945-....)
Docteur en sciences économiques et diplômé de l’IEP d’Aix en Provence, René Bonnell occupe diverses fonctions dans l’enseignement supérieur de 1970 à 1986.
De 1978 à 1982, il dirige la distribution de Gaumont.
De 1982 à 1983, il est parallèlement Directeur Délégué aux éditions Ramsay.
A partir de 1983, il participe au lancement de Canal+ en tant que Conseiller du président d’Havas, André Rousselet, qui le charge des questions du cinéma.
Au sein de la chaîne cryptée, il occupe les fonctions de Directeur du cinéma de 1984 à 1996, avant de fonder en 1990 le Studio Canal Plus, filiale spécialisée dans la production et la distribution cinématographique qu’il dirige jusqu’en 1993 et dont il est nommé Vice-Président de 1993 à 1996.
En 1996, il est élu Président de l’institut de Formation et d’Enseignement pour les Métiers de l’Image et du Son (FEMIS) (1996-1998). Il se voit parallèlement confié par le Ministre de la Culture, une mission de réflexion sur l’aide et le financement de la production cinématographique.
De 1996 à 1999, il est Président Directeur Général de EOS Images.
En novembre 1999, il est réélu vice-président de l’Union des producteurs de films (UPF).
De janvier 2000 à décembre 2004, il est Directeur de la stratégie des programmes et Conseiller du Président de France Télévisions et de Président de France Télévisions Distribution, et de la Sofica France Télévisions Image 2
De mai 2006 à juin 2007, il exerce les fonctions de Délégué Général de la Chambre syndicale des Producteurs devenue l’Association des Producteurs de Cinéma.
Depuis cette date il produit des films (Octave Films).
Rapport Le droit des auteurs dans le domaine cinématographique : coûts, recettes et transparence (décembre 2008)
Livres parus :
Romans
Le Petit Kant (Gallimard)
Un jour de plus (Gallimard)
Grande vacance (Flammarion)
Silence on s’aime (Fayard)
Le cadavre d’en face (Fayard)
Essais
Le cinéma exploité (Seuil)
La vingt-cinquième image (Gallimard)
(quatre éditions)
Vidéos
Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une