Jérémy Leconte

Leconte, Jérémy (1985-....)

Date de naissance
1985
Langues d'expression
français
Titulaire d'un doctorat de physique de l'Ecole normale supérieure de Lyon en 2011

Chercheur au laboratoire d'astrophysique de Bordeaux en 2022

Chercheur au Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux - LAB (Université de Bordeaux / CNRS)

Après la soutenance de sa thèse en 2011 au sein du Centre de Recherche Astrophysique à l’École Normale Supérieure de Lyon, Jérémy Leconte effectue un premier postdoc au Laboratoire de Météorologie Dynamique à Paris, puis un second à l’Institut Canadien d’Astrophysique Théorique à Toronto. Là, il obtient notamment le prix Howard Alper de la « meilleure recherche post-doctorale NSERC 2014 » décerné par le National Science & Engineering Research Council of Canada.

Après son recrutement au sein du CNRS en 2015 en tant que chargé de recherche, il a intégré le Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux où il développe son équipe autour du projet, WHIPLASH.

Faire le Lien entre les observations et la structure 3D des atmosphères exoplanétaires (WHIPLASH)

Des milliers d’exoplanètes ont été découvertes, et il s’agit maintenant de caractériser leurs atmosphères. C’est le seul moyen de percer le mystère de leur incroyable diversité. Dans ce but, plusieurs missions capables d’observer ces atmosphères sont prévues, mais les outils d’analyse et d’interprétation capables de traiter ces données de haute précision restent à développer.

En particulier, jusqu’à maintenant, la plupart des observations spectroscopiques en transit (quand la planète passe devant l’étoile) et en eclipse (l’étoile cache la planète) sont analysées en faisant l’hypothèse que la température et la composition de l’atmosphère ne change pas horizontalement. Hors on sait que beaucoup d’exoplanètes possèdent un côté jour très chaud et un côté nuit très froid. Ce problème est encore amplifié par le fait que des nuages peuvent être présents, et que leur couverture est souvent très variable à la surface d’une planète (nébulosité). 

Dans ce projet, pour dépasser ces limitations, nous essayons de développer de nouveaux outils tridimensionnels permettant de modéliser l’atmosphère des exoplanètes et leurs observables. Avec ces outils, nous allons essayer de répondre aux questions suivantes :

  • Quelles sont les conditions nécessaires à la présence d’eau liquide à la surface d’une planète ? Comment les observations peuvent-elles nous permettre de savoir si une planète répond à ces critères ?
  • Que peuvent nous dire les observations sur la dynamique et la microphysique des nuages sur les exoplanètes chaudes ?

Source : http://www.insu.cnrs.fr/node/6237

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Leconte
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