Présentation du projet de collecte participative de données Flegme

Retranscription

Donc, FLEGME, c'était un projet qui portait sur la fermentation des légumes, les légumes lactofermentés. C'est un projet régional de trois ans qui a duré de 2019 à 2022 et qui était avec un financement interrégional, région Bretagne et région Pays de la Loire. C'était un projet en sciences et recherches participatives. On a fait du crowd sourcing et on a aussi fait participer ce qu'on a appelé les citoyens fermenteurs au processus de recherche et au design de certaines de nos expérimentations. Il y avait au total 35 partenaires dans le projet, très, très variés, avec des champs de l'agriculture, des petits producteurs, des citoyens, des chefs, des sociologues. Donc, un écosystème assez complexe. Donc, pour fabriquer des légumes fermentés, c'est très simple. Il faut des légumes, les couper, mettre du sel, de l'eau. On attend, ça fermente spontanément et on a des légumes lactofermentés. La fermentation, c'est un procédé ancestral de préservation des aliments. Ça s'applique quasiment à toutes les matières premières. C'est basé sur l'écosystème microbien, c'est les micro-organismes qui sont à l'origine du processus de fermentation et qui vont permettre de conserver l'aliment et d'assurer sa sécurité sanitaire en luttant contre les flores pathogènes et d'altération. Et donc, les légumes lactofermentés, on a une forte tradition culinaire ancrée en Asie. Vous connaissez peut-être le kimchi en Corée, en Asie du Sud-Est aussi avec le paokai et puis pas mal en Europe de l'Est. Pour autant, en Europe, très peu, si ce n'est l'emblématique choucroute, il n'y avait pas de légumes lactofermentés, si ce n'est depuis une dizaine d'années, une recrudescence de gens qui se mettaient à faire des légumes lactofermentés à la maison. Et c'est ce qui a motivé le projet FLEM. Ce qu'on voulait dans le cadre du projet FLEM, c'était mieux comprendre les facteurs qui participent à la structuration du microbiote. Donc, c'est ce microbiote-là qui est responsable de la fermentation. Et puis, évaluer les risques sanitaires des productions domestiques, c'était vraiment un enjeu pour nous et voir si, oui ou non, on avait des plus-values nutritionnelles. Donc, pour faire ça, il fallait caractériser des productions domestiques faites à la maison pour évaluer un certain nombre de critères pour pouvoir répondre à ces questions. Je suis désolée, c'est embêtant, ça. Bref, pour faire tout ça, ça veut dire qu'il faut… On ne peut pas l'enlever, ça. Je n'avais pas anticipé ça. Donc, pour ça, ça voulait dire collecter des échantillons de légumes lactofermentés, mais aussi des données relatives aux modalités de fabrication et de production de ces légumes. Nous sommes intéressés aussi à la recherche de… Ah, super, merci beaucoup. Nous sommes intéressés à la recherche de nouveaux usages culturaires et on a souhaité évaluer la perception des consommateurs parce que c'est quelque chose d'assez nouveau chez nous, sur nos tables. Plein de gens ne savent pas trop comment les utiliser. C'est des marchés niches en biocorps, donc pour nous, ça nous paraissait intéressant. Et donc, du coup, ça voulait dire aussi avoir des données relatives, faire une collecte de données relatives à la perception par les consommateurs. On a pratiqué un certain nombre d'enquêtes avec nos collègues sociologues. Et puis enfin, nous souhaitions constituer une collection de références de bactéries d'intérêt alimentaire. Et ce qu'on voulait surtout, c'est rendre accessibles ces ressources à la communauté scientifique. Et là encore, on est dans la collecte, collecte de souches bactériennes isolées des échantillons, des légumes qui nous avaient été fournis en amont. Donc, clairement, dans FLEM, on voit bien que le crotte sourcil est au cœur du sujet, mais à la fois pour les échantillons et à la fois pour les données. Donc, pour obtenir des résultats, deux grandes étapes, l'étape de recrutement. Et puis après, une fois qu'on a recruté des gens pour nous fournir des échantillons, il y a eu beaucoup de travail sur, je vais y revenir par la suite, sur les manières de mobiliser, de les fidéliser pour pouvoir produire, nous, des résultats scientifiques derrière. Et puis après, qu'est-ce qu'on a fait de ces résultats ? Eh bien, je suis désolée, on est encore embêté. Mais ce qu'on a fait de ces résultats, il y a eu toute une partie communiquée et puis valorisation. Non, mais tombe, c'est pas grave. L'enjeu, c'est vraiment de rendre compte à ceux qui nous ont fourni des échantillons, mais aussi, on est des chercheurs, valoriser ces résultats du point de vue scientifique. Et puis après, j'aborderai assez rapidement, enfin non, pas assez rapidement, mais j'essaierai d'aborder ce que ça a pu apporter à la société. Donc, pour recruter, la première, les premières questions qu'on s'est posées, c'est qui est-ce qu'on recrute et comment on les recrute ? Donc, les personnes qui produisent des légumes lactaux fermentés à la maison, ils ont quand même un profil assez particulier. C'est souvent des gens qui sont, qui fréquentent les biocorps ou les marchés un petit peu bio qui fabriquent à la maison. Donc, on est passé, on quitte nous ce qu'ils sont. Sur les blogs, il y a un blog qui est très connu pour ceux qui travaillent sur les légumes lactaux fermentés, c'est le blog de Marie-Claire Frédéric qui est vraiment pionnière dans le domaine en France. Donc, pour recruter, on est passé par le blog de Marie-Claire Frédéric pour pouvoir faire des annonces de la publicité. Et puis, on a aussi utilisé les sites institutionnels pour communiquer, présenter le projet et essayer d'expliquer aux gens ce qu'on voulait faire pour les mobiliser. On n'aura pas le temps, mais on a aussi travaillé sur des petits films qu'on avait mis accessibles, que ce soit sur le blog de Marie-Claire, des petites animations, des petits dessins animés que Laurent Marché et mon collègue avaient faits pour présenter les légumes lactaux fermentés. Moi, ça m'avait un petit peu déstabilisé au début parce que je trouvais ça très naïf. Mais il y a vraiment un enjeu de médiation scientifique pour arriver à capter l'attention des gens et arriver à les recruter. Et ça, c'était quelque chose qu'il fallait apprendre et qui était relativement nouveau pour nous. Et on a eu la chance de pouvoir s'appuyer sur ces compétences-là au niveau du département de l'ICAM. Et puis après, tout un travail par le biais de mails, des blogs de Marie-Claire, des sites institutionnels pour expliquer aux gens, c'est très important, de prendre le temps de qu'est-ce qu'on va faire de leur échantillon. Et là, pareil, l'importance de mon point de vue de la médiation scientifique, parce que moi, quand je vous l'expliquais, quand je disais à Laurent, tiens, on va faire ça, moi, je le disais en jargon scientifique, mais il fallait le traduire et il fallait l'expliquer en clair. Donc, beaucoup de temps pour apprendre à parler, à ne pas jargonner, à expliquer aux gens ce qu'on va faire de leurs échantillons, même si on a toujours l'impression qu'en simplifiant, on va finir par dire des choses fausses. On ne peut pas couper à ces efforts de médiation pour pouvoir les recruter. Donc, après, il y avait tout l'aspect gérer les données personnelles. C'est vrai qu'on ne l'avait pas anticipé, c'était en 2019, ce n'était pas encore aussi au bout du jour. Les RGPD, les PGD, on n'avait pas de référents, donc on a un peu appris en marchant et on a eu la chance de pouvoir s'appuyer sur des compétences au niveau de l'Institut. Et c'est notamment Nathalie Bandon qui nous a accompagnés pour cet aspect-là. Et c'est vrai que quand on a monté le projet, moi, je ne l'avais pas du tout anticipé, donc c'est arrivé en cours de projet. Mais voilà, à Flègue, on a vraiment appris en marchant en permanence. Et puis après, on a constitué la communauté des citoyens fermanteurs, mais là, on a eu un engouement auquel on ne s'attendait pas. On a eu plus de 250 citoyens qui se sont portés volontaires pour participer au projet, sauf qu'on pouvait, avec le budget, l'analyser. On a fait des analyses assez poussées de l'état génomique qu'une centaine d'échantillons. Donc, il a fallu choisir. Et choisir, c'est aussi accepter d'en décevoir certains, mais pourtant, il ne faut pas les perdre parce qu'on avait aussi besoin des autres, ceux qui ne connaissaient pas des échantillons, pour avoir les données, la façon, sur les modalités de fabrication des légumes lactofermentés. Donc, l'enjeu, ça a été choisir, accepter d'en décevoir et puis communiquer, communiquer, pour essayer, malgré tout, de garder cette communauté. Et donc, on a réussi quand même à avoir un noyeu dur d'une communauté qu'on a appelée de 250 citoyens à fermanteurs, dont 90 se sélectionnés pour fonder un échantillon. Et alors, après, il faut, pour pouvoir obtenir les résultats, il faut mobiliser, fidéliser et puis produire ces fameux résultats. Pour mobiliser, la première chose à faire pour nous, c'était mettre en place le dispositif de collecte pour pouvoir collecter les échantillons. Donc, pareil, un gros travail aussi de communication. On avait fait une boîte mail spécifique au projet Flame qui nous permettait de communiquer avec les citoyens fermanteurs. Donc, pour leur expliquer concrètement, voilà, vous allez recevoir un kit de collecte et comment procéder. Et puis, comme souvent, les images valent bien mieux que plein d'explications, ils avaient accès à une petite vidéo faite par une collègue pour leur montrer comment, voilà, j'ai mon échantillon, comment je vais collecter mon échantillon, le mettre en conditionnement et l'envoyer à l'INRA. Et c'est pareil, tous les frais d'envoi étaient pris en charge par INRAE. Et ensuite, on a eu toute la partie entretien, collecter les données, les échantillons et les questionnaires. On avait un bête fichier Excel, on n'avait pas de base de données spécifiques. Donc, il y avait tout ce que ça implique derrière pour pouvoir ensuite analyser ces échantillons et relier les données aux échantillons collectés. Donc, on a fait cinq séries de questionnaires pour collecter les données associées aux échantillons. Ça veut dire aussi des webinaires en permanence avec la communauté des citoyens fermanteurs. Ça veut dire aussi qu'on ne travaille pas aux horaires de boulons parce que les citoyens fermanteurs, ils ne font pas ça quand ils sont boulons. Donc, c'est le soir, après 20 heures, quand les enfants sont couchés ou avant le match de foot. Donc, il y a tout ça à prendre en compte aussi si on veut arriver à les capter et puis les avoir mobilisés. Donc, on a fait régulièrement des webinaires avec eux. On a collecté au total 100 échantillons en France et puis d'autres échantillons en Moldavie aussi, j'y reviendrai après. Et puis, on a fait une enquête sur 1093 individus sur leur pratique de consommation des légumes à toute la montée et comment ils les percevent. Voilà, puis 35 entretiens réalisés en Moldavie sur des légumes faits en Europe de l'Est. Sauf que le projet a commencé en 2019. On avait dit, on fait la collecte en 2020, on met tout en place. Et là, paf, Covid ! Donc, ça a été très compliqué. Donc, ça, ça nous en a rajouté une couche parce que la collecte était pile poil sur le premier confinement. Donc, avec tout ce qu'il y a derrière de perte de mobilisation des fermanteurs qui ont envoyé des échantillons, mais le labo était fermé. Enfin, c'était un… Mais on est quand même content parce que sur les 90 échantillons, on a quand même réussi, malgré ce contexte-là, en collecter 85. Et tout ça, justement, dans le contexte Covid, pour arriver à les fidéliser et tout ça, on a aussi fait des petits jeux. On avait fait des jeux sur les questionnaires avec des livres à gagner et tout ça. Ça vaut ce que ça vaut, mais c'était des idées qu'on piochait à droite, à gauche pour continuer à fidéliser ces citoyens qui étaient dans un contexte pas très joyeux. Voilà, donc là aussi, la communication joue un rôle essentiel. Et puis, il y a tout l'aspect réglementaire, c'est-à-dire qu'on a récolté des souches en France, des échantillons en France et en Moldavie. Ça veut dire respecter. Nous, on a un contexte sur un cadre réglementaire international très fort sur la gestion des ressources biologiques. C'est le protocole de Nagoya, les lois à pas. Donc, ça à prendre en compte. Donc, une couche supplémentaire au niveau juridique. Et puis, on voulait collecter des souches d'intérêt. Et dans ce cas-là, ça nous rajoutait encore en plus une contrainte réglementaire, c'est-à-dire qu'on ne peut pas collecter des souches d'intérêt sans avoir un certain nombre de documents, des contrats de dépôt par lesquels les citoyens fermenteurs acceptaient de déposer les souches. Et puis, toute la partie gestion de la propriété intellectuelle associée aux ressources. Donc, ça, c'est aussi des choses à prendre en considération quand on collecte des échantillons. Et donc, c'est vrai que la communication est essentielle. Et puis après, il fallait rendre compte et valoriser. Je les ai séparés parce que dans ma tête, rendre compte, c'est dire aux citoyens qui nous ont fourni des échantillons, voilà ce que ça a donné avec nos échantillons, voilà ce que l'on a obtenu. Et puis après, il y a la partie valorisation des travaux scientifiques. Donc, on a fait le choix, même si c'était lourd, de faire un rendu individuel à chaque citoyen fermenteur de ces résultats. Pareil, toujours par le biais de webinaires du soir, en travaillant sur l'aspect médiation scientifique. Donc, on a rendu individuellement les résultats à chacun des citoyens fermenteurs par cette boîte mail spécifiquement dédiée, avec, pour des problématiques aussi d'anonymisation des échantillons, ce qu'on avait trouvé comme espèce de dans son échantillon, les souches qui avaient été retenues, parce qu'après, il fallait peut-être à stabilité pour leur demander l'autorisation de rentrer la souche en production. Et puis, un aspect générique, c'est une synthèse de ce qui avait été obtenu dans l'ensemble des échantillons. Et puis, pour la valorisation des résultats, c'est ni plus ni moins des articles scientifiques, mais on voulait aussi que ce qu'on avait produit scientifiquement soit accessible aux citoyens fermenteurs. Donc, on a fait aussi, pour chaque article scientifique, j'y reviendrai sur la temporalité des digests, c'est-à-dire qu'on a traduit ces articles, rendent accès, alors, pardon, je reviens. Temporalité, pourquoi j'ai mis temporalité là ? C'est parce que ces articles-là sont sortis bon an allant à la toute fin du projet, voire un an après le projet. C'est pas dire, tout le temps qu'on passe à faire de la médiation, c'est du temps qu'on a au moins à accorder à la valorisation des résultats scientifiques. Il y a une espèce de faille spatio-temporelle entre le moment où on a les résultats et le moment où on peut les valoriser scientifiques. Parce que, justement, il faut rendre accessibles ces résultats et ça demande de traduire chaque article scientifique. On l'a traduit spécifiquement avec un vocabulaire adapté pour qu'eux aussi puissent accéder à ces résultats de recherche. Voilà. Et puis, on a fait un festival. C'était la toute fin du projet. Elle a été créée par un festival de la fermentation. On a fait un festival grand public avec des conférences sur deux sujets qui nous paraissaient intéressants. L'histoire des légumes lacto-fermentés et les bénéfices pour la santé. Parce que c'est souvent ce qui incite les gens à faire des légumes lacto-fermentés. Il y a plein de choses qui traînent sur Internet aussi, sur le web qui se suppose. Donc, on voulait clarifier un petit peu tout ça. Il y avait des ateliers à marché des producteurs et puis on leur a présenté les résultats en direct. On a eu à peu près 350 participants. Voilà. Et c'était vraiment un chouette, chouette moment. J'en arrive aux apports pour EGC. De faire le bilan de qu'est-ce que ça a apporté. Ça a apporté un certain nombre de connaissances académiques et notamment la preuve de l'inoculité du procédé sur l'ensemble des échantillons collectés en France et en Moldavie, nous n'avons retrouvé tant qu'un pathogène. On pouvait se poser la question sur des choses qui sont faites à la maison avec des pratiques d'hygiène plus ou moins variées, plus ou moins drastiques. Donc, un certain nombre de publications scientifiques. J'étais très étonnée parce que je pensais que ça n'intéressait personne. Et finalement, on a été l'ensemble. On a eu plusieurs conférences invitées pour présenter le projet. Donc, c'est que finalement, je pense que c'est la démarche, autant que le sujet qui intéressait les chercheurs. Donc, dans les présentations scientifiques qu'on a faites, c'était autant pour parler des résultats que pour parler de la modalité de recherche participative. Alors, on a produit aussi, ça n'était pas prévu du tout au début, des ressources, j'ai été trop vite, mais des ressources documentaires et des documents techniques. On ne pensait pas le faire. Et puis, en fait, le projet, il a évolué au cours du temps. On s'est rendu compte, on avait autour de la table tout un collectif. On en a profité pour faire un ouvrage collectif sur la lactofermentation des légumes pour les petits producteurs, mais aussi pour les particuliers. On a fait des petits livrets sur les légumes lactofermentés qui sont gratuits et téléchargés en ligne. Et puis, on a travaillé avec des chefs pour faire un livret de recettes et savoir un petit peu comment les manger. Donc, c'était des productions qu'on n'avait pas du tout anticipées au départ et qui sont venues au fil de l'eau en échangeant sur les idées de ce qu'on pouvait faire. Et puis aussi des ressources par rapport à la réglementation parce qu'aujourd'hui, ces fabrications ne sont pas réglementées. On a eu des jeux de données publiques. Donc, bien sûr, tous les jeux de données de FLEM ont été déposés sur l'outil institutionnel OPIDOR. Mais on a aussi beaucoup de données sur la composition microbiologique et génétique de ces échappions, des données métabarcozines. Et ma satisfaction aujourd'hui, c'est qu'elles sont utilisées par d'autres chercheurs. Et notamment, j'ai une doctorante qui travaille sur les jeux de données qui ont été obtenues dans le cadre du projet FLEM. Et puis, des ressources biologiques pour la recherche. Il y a eu plus de 200 souches qui sont montrées en collection des bactères d'intérêt alimentaire et des levures d'intérêt technologique qui sont accessibles dans notre centre de ressources biologiques à l'ensemble de la communauté scientifique, académique et industrielle. Avec, bien sûr, l'accord de tous les citoyens. Sinon, certains ont refusé que les souches, mais globalement, en force de communiquer, je crois qu'on n'a que deux citoyens qui ont refusé que leurs souches soient déposées dans la collection. Ils ont tous accepté. Voilà. Et puis, un éclairage sur le rôle de la recherche et du métier de recherche. Un truc qu'on n'avait pas du tout anticipé aussi. On a été appelés par des écoles. Alors, à la fois une école primaire qu'on a suivie sur un projet. On a suivi le projet dans deux ans. Ça a duré deux ans pour travailler sur les légumes lacto-fermentés. C'était super chouette. Et puis, on a été sollicités par des lycées techniques, un lycée agricole pour, autour, au prétexte du projet EFLAGME, pour parler du métier de chercheur. Donc, je pense que c'est pareil. C'était un produit sorti que je n'avais pas envisagé. Et puis, c'était relativement intéressant. Puis, ça s'appuyait sur quelque chose de concret. Et puis, un certain nombre d'articles de prêts, je ne les ai pas tous mis. Ce n'est pas mis tous ici, mais je pense que ça appuie aussi. Enfin, ça fait sens. Et puis, c'est un juste retour vers le citoyen. Et je crois que j'en ai fini. Bon.