Capsule 4 – Écologiser l’esprit : études de cas et cas concrets
Afin de vous montrer quelles sont les actions menées concrètement à côté de chez vous pour valoriser la filière de l’éco-construction et de l’habitat en terre, je me suis rendu à la Fédération Éco-Construction Île-de-France de Sevran. Là-bas, après neuf mois d’apprentissage, les apprentis maçons, maçonnes, ouvriers et ouvrières finalisent leur formation lors d’une dernière semaine intense d’examen.
J’ai pu rencontrer Joséphine Germain et Flora Marchand, toutes deux responsables de la formation en éco-construction et en habitat en terre, qui vont nous en dire un petit peu plus sur cette formation hors du commun.
Témoignage de Joséphine Germain
« Je suis Joséphine Germain, architecte de formation. J’ai été diplômée en 2017 et j’ai ensuite fait un master au Muséum d’Histoire Naturelle et à AgroParisTech, un master à cheval sur les deux.
Cela m’a permis d’élargir le champ des possibles et de voir comment ma pratique d’architecte pouvait s’insérer dans d’autres manières de faire la ville. J’étais déjà sensible aux questions d’écologie, et quand on voit que l’un des plus gros postes de dépense carbone dans le monde est la construction, cela interroge.
Quand l’opportunité s’est présentée de participer au développement d’un centre de formation en Île-de-France sur l’éco-construction, cela m’a tout de suite plu. Voilà maintenant plus de deux ans que je travaille pour la Fédération Éco-Construire.
Dans le cadre d’un dispositif financé par la Région, car c'est la région qui finance les formations professionnelles pour adultes, on a pu lancer un dispositif de formation professionnelle différent, donc il y a eu [?] , une formation maçon-maçonnes en terre crue et deux formations ouvriers- ouvrières de l'écoconstruction. [?] qui est dispensée dans plein d'autres organismes de formation de la fédération en France, des OF de la Fédé, 19 réparties dans toutes la France et il me semble qu'il y en a une dizaine qui dispensent ce titre d’ouvrier en éco-construction, qui existe depuis plus de dix ans.
Ce titre est composé de trois blocs distincts: le bloc charpente- ossature bois, le bloc maçonnerie écologique, et le bloc isolation, étanchéité à l’air et finitions. Cela permet de voir tout un panel de l’éco-construction des fondations jusqu’à la toiture. C’est un niveau CAP, mais en fait, on voit quand même des choses assez poussées en réalité.
C'est donc une formation pluridisciplinaire. Là, on la déroule sur neuf mois où, en fait, c’est des alternances de temps en centre de formation. Donc ça dépend, ça varie entre quatre semaines et six semaines, et des temps de stage en entreprise.
Là, en l’occurrence, cette année, ils ont fait trois stages en entreprise. Et donc, ça permet de mettre en pratique ce qu’ils ont appris pendant une semaine.
Témoignage de Flora Marchand
Nous avons également demandé à Flora Marchand de nous parler un peu plus spécifiquement de la formation maçon-maçonne terre crue.
Bonjour, je suis Flora Marchand, coordinatrice pédagogique de la formation maçon terre crue. Donc c’est une action de formation qui est menée par la Fédération Éco-Construire. C’est un référentiel de formation qui a été créé par Noria Formations en Bretagne, à Redon. Donc c’est inscrit au RNCP 36707. En fait, c’est une formation de niveau CAP, niveau 3 européen. C’est un titre qui est reconnu par l’État.
Ça implique quoi, le fait que cette formation soit reconnue au niveau européen ?
Ce n’est pas dans l’enseignement de l’Éducation nationale, mais c’est quand même un équivalent CAP.
Il y a combien de formations au total en France de ce type ?
Cette formation, elle est dispensée chez Noria Formations à Redon. Également chez Ecobatys, donc en Bretagne également, près de Rennes, et parfois au Gabion. La Fédération Éco-Construire regroupe l’ensemble des formations à l’éco-construction qui sont dispensées. Donc notamment, renseigne sur les formations maçon terre crue. Parce qu’elles ne sont pas forcément dispensées tous les ans dans chaque centre.
C’est une formation qui enseigne la maçonnerie en terre crue, la maçonnerie en pierre. Qui enseigne aussi toutes les techniques de garnissage d’ossature qui utilisent la terre et les fibres. Donc le torchis, la terre allégée. Et ensuite, tout ce qui concerne les finitions. Donc les enduits en terre, le rejointoiement en pierre, les enduits correcteurs. Ce peuvent être des enduits projetés avec des fibres.
Et en technique de maçonnerie, donc on voit la bauge, le pisé. On voit aussi la maçonnerie de petits éléments avec des briques crues.
Ces savoir-faire, qui sont des savoir-faire traditionnels, qu’on retrouve chez de nombreux artisans en France. Notamment beaucoup en Bretagne, beaucoup en Normandie, en Rhône-Alpes. En fait, c’est lié à des territoires où on trouve du patrimoine en terre.
Malheureusement, ce patrimoine n’est pas forcément très connu. Le centre-ville de Rennes est en torchis. Du torchis en Normandie. Aussi beaucoup d’adobe, de briques crues, terres fibrées.
C’est lié aussi à la terre qu’on trouve naturellement dans le sol à l’état plastique lié au climat. Et c’est lié aussi à des terres qui sont relativement fines et qu’on mélange avec des fibres.
Dans le Rhône-Alpes, on trouve beaucoup de pisé. Parce qu’on a un sol qui est extrêmement compacté par les glaciers et des vallées glaciaires. Donc on a des terres qui ont des milliards et des milliards d’années d’évolution géologique.
Et on arrive en fait à développer des techniques qui sont vraiment liées aux caractéristiques des différents sols.
Je me suis interrogé sur le profil des futurs maçons-maçons en éco-construction et sur le public visé par ces formations. J’ai donc posé la question à Flora et à Joséphine.
Alors, c’est assez diversifié. C’est vrai que ces formations en éco-construction qu’on trouve en France vont beaucoup intéresser des personnes en reconversion dans le monde tertiaire ou beaucoup effectivement dans l’architecture ou dans le bâtiment et qui veulent en fait apprendre des techniques de construction saines, naturelles, avec des matériaux écologiques.
Mais en Île-de-France, on est dans des situations un peu particulières. Justement, on souhaite intégrer des personnes en insertion. On a différents profils. On a différents profils qui sont liés aussi au financement des formations.
Donc là, cette année, en maçon-terre crue, on avait un groupe mixte. Moitié personnes en reconversion, moitié en insertion. Ce qui est du coup intéressant parce que l’enjeu, c’est aussi de capter un public qui n’a pas forcément d’attrait pour l’éco-construction, qui n’a pas forcément choisi son orientation et offrir une possibilité de choisir un métier qui fait sens, un métier manuel qui soit agréable.
Là, en ce moment, on a un public en reconversion professionnelle. Donc, il y a un peu tous les âges, mais quand même, ça commence plutôt en moyenne à partir de 27-30 ans, pour les gens en reconversion professionnelle. Et ça peut aller jusqu’à 60 ans, pour certains.
Et après, on a aussi des publics qui sont en reconversion professionnelle, on a aussi des publics qu’on essaie de sensibiliser à l’éco-construction, qu’ils ne connaissent pas forcément.
La région, notamment, subventionne les formations pour des personnes qui sont éloignées de l’emploi, donc qui sont soit en chômage longue durée, soit en errance professionnelle ou au RSA.
Et du coup, dans ce public-là, la plupart des gens ne connaissent pas forcément l’éco-construction, mais viennent à ces formations pour découvrir et avoir une spécificité dans leurs compétences.
Bon, et concrètement, cette filière éco-construction, est-ce que ça marche ? Nous avons donc demandé à Flora quel était son point de vue sur la question.
Moi, de mon point de vue, de mon ressenti, j’ai l’impression qu’on voit vraiment de plus en plus de personnes qui s’y intéressent. Justement, moi personnellement, je suis architecte, j’ai travaillé dix ans en architecture, et je me suis intéressée à cette filière.
Et finalement, pour ça, j’ai choisi de me former moi-même par le chantier. Et en fait, j’ai croisé énormément de gens sur mon parcours qui sont dans la même dynamique, qui sont dans une forme de rejet, d’une forme de société dans laquelle on est, de consommation de l’habitat, et qui cherchent finalement à trouver un sens, agir, retrouver un travail artisanal, manuel.
Ce qui est très chouette aussi, c’est que ça touche aussi beaucoup les femmes. On voit en fait l’éco-construction, c’est une filière de choix, et du coup, on voit apparaître beaucoup plus de mixité sociale et aussi beaucoup plus de femmes.
Pour la plupart des gens, se dire de l’éco-construction en Île-de-France, c’est un peu un pari fou, quoi. Qu’est-ce que t’en penses, toi ?
Alors, c’est vrai que l’absence d’organismes de formation avant nous, parce que ça fait que deux ans qu’on dispense des formations à l’éco-construction en Île-de-France, c’est quand même une énorme lacune qui est assez symptomatique du lent réveil de la filière de la construction en Île-de-France vers l’éco-construction.
Maintenant, on voit déjà que les réglementations environnementales qui poussent à la réduction de la consommation d’énergie, l’énergie grise, donc, et également l’énergie pour produire les matériaux, produire le transport. Il y a un enjeu très très fort.
C’est soutenu par les politiques, soutenu par les collectivités. Maintenant, il faut vraiment que toute la filière de la construction s’approprie ces matériaux, apprenne à les mettre en œuvre et s’adapte à ces enjeux.
L’enjeu, c’est aussi d’emmener la filière actuelle du bâtiment, que ce ne soit pas uniquement une niche réservée à des intellectuels bobos, mais que ce soit réellement, que ça devienne courant en fait, de mettre de la terre, que ça se démocratise.
Donc, il y a un très très gros enjeu et il y a toute une filière à construire aussi pour identifier les ressources, réussir à les épuiser sans épuiser les sols, réussir à les transformer.
J’ai également posé la question à deux apprentis de la formation de Sevran. Écoutons leurs témoignages.
Vous savez combien de temps que vous êtes en formation ?
Deux mois. D’accord, ok. Deux mois.
Et donc là, c’est la fin, c’est l’examen, c’est ça ?
Exactement. Deux mois et là, je prépare mon enduit de corps.
D’accord, ok. Qu’est-ce qui t’a motivée pour faire cette formation ?
Ce qui m’a motivée ? Moi, j’étais en études d’architecture. Je trouvais qu’on ne parlait pas assez de l’écologie en architecture et que ça ne faisait pas partie de mes valeurs. J’avais l’impression qu’on polluait plus qu’autre chose.
J’entendais parler que du béton et je me disais que ce n’était pas du tout actuel, qu’ils ne prennent pas les différentes prises auxquelles on fait face. Et aussi, surtout, que je voulais un peu plus aller sur le terrain que rester derrière un ordinateur et j'ai toujours aimer faire des choses avec les mains.
Et donc, j’ai arrêté les études d’archi, enfin, j’ai fait une pause, en Master 1. Ensuite, j’ai fait plein d’expositions, de chantiers participatifs dans la construction en terre crue et ça m’a énormément plu.
Je notais toujours mon mail à la fin des expositions, à la fin des conférences. Et un jour, on m’a envoyé un mail comme quoi il y avait une formation certifiante, ce qui change des chantiers participatifs que j’avais eus avant. Donc, une certifiante de maçonnerie en terre crue en Île-de-France et on est la première promo. Donc, c’était pour moi!
Donc ça va, ça se passe bien la formation ?
Ça se passe super bien.
Toi, tu étais architecte aussi avant ?
Non, je n’étais pas architecte avant. Avant, je faisais des chantiers en éco-construction, mais je n’avais pas de formation. Du coup, j’ai fait cette formation pour avoir un bagage théorique.
Donc, les huit mois, ça t’a servi ?
Les huit mois, ça m’a servi. Neuf mois même. Oui, carrément. Ça m’a carrément servi.
Et quel est l’avantage d’avoir cette formation diplômante qui est reconnue ? Qui est reconnue ? Non, j’ai quand même appris pas mal de trucs. Il y a beaucoup de choses que je vais faire et que je ne comprenais pas forcément le pourquoi du comment. Et que là, on a eu pas mal de cours théoriques qui m’ont servi un peu à comprendre pas mal de choses, notamment en charpente, il y a eu beaucoup de notions mathématiques un peu complexes. Ça, c’est pour la charpente, mais des notions théoriques un peu qui sont rentrées.
Toi, tu es déjà en Île-de-France ou tu es venu exprès pour cette formation ?
Non, moi, je suis en Île-de-France.
Parmi les autres actions menées en Île-de-France, nous pouvons citer le collectif francilien Terre crue en Île-de-France ou encore la revue Topophile. Martin Pacot nous en dit quelques mots.
Il me semble que tu es très investi dans le collectif francilien de l’archi-terre Île-de-France. Est-ce que tu peux nous en dire deux mots ?
Oui. C’est une idée d’avoir un collectif francilien à la Terre crue qui remonte à quelques années, bien avant mon arrivée, avec des architectes et des maçons qui étaient en Île-de-France et qui, déjà, échangeaient de manière informelle et de suite à la rédaction du guide de bonne pratique de la construction en Terre crue, qui a été piloté par la Confédération de la construction Terre crue à l’échelle nationale.
On a remarqué qu’il n’y avait pas de filière locale. Et donc, on s’est réunis en un cercle un peu plus large. Et puis, on a formalisé les choses, écrit les statuts et déposé tout ça en préfecture pour avoir une association qui représenterait la filière à l’échelle locale.
Et donc, aujourd’hui, on est une quinzaine de personnes actives et actives dans ce collectif.
Avec à la fois des architectes, des maçons, maçonnes, enduiseuses, enduiseurs, ingénieurs également.
On a une action à la fois de pédagogie, j’ai envie de dire, et de transmission de connaissances.
On a pu monter une exposition qui s’appelle Agile-Argile, bâtir en Terre crue, qui a été montrée pendant 4 mois l’an passé dans le centre de Paris qu’on est en train de faire voyager en ce moment, peut-être dans des centres de formation des apprentis ou les écoles d’architecture.
On a pu organiser aussi des rencontres professionnelles à l’échelle francilienne. Il y a plus de 150 personnes qui sont venues, ce qui nous a beaucoup surpris. On ne pensait pas du tout qu’il y avait autant de personnes qui avaient une expérience de la Terre crue en Île-de-France.
Et ce qui était très précieux, c’est que ce n’était pas une rencontre pour se dire on est les plus forts, c’était une rencontre pour se dire les obstacles qu’on avait rencontrés, les difficultés qu’on avait eues en essayant de mettre en œuvre les choses de la Terre crue.
Et tout le monde a joué le jeu. C’était très très très précieux et ça a montré qu’il y a quand même une grande confiance entre nous, parce que ce n’est vraiment pas facile d’admettre ses faiblesses.
Et puis, on a pu organiser évidemment des conférences, des visites, une journée d’études sur justement la briquetterie de Cylce Terre, en invitant d’autres briquetteries de France à venir échanger sur leurs pratiques et les modèles économiques.
Et puis, comme le collectif a intégré la Confédération de la Construction Terre crue, on participe évidemment aussi à la confédération de la construction Terre crue.
Et puis, on a aussi participé aux travaux à l’échelle nationale qui vont être à la fois sur les textes normatifs, sur des approches plutôt socio-culturelles, sur la question du feu, du sismique, des assurances, du confort aussi, parce qu’il y a une approche très sensorielle de l’atmosphère d’un bâtiment empisé.
Donc là, c’est vraiment plein d’actions toutes azimuts où chacun, selon son expérience et ses compétences, participe à la hauteur de…
Donc c’est ouvert à tous, si je comprends bien ?
Oui, absolument. C’est vraiment… C’est dans le titre, c’est un collectif.
Mais je dirais que plus largement, la dynamique dans la filière paille et terre, comme ce sont des matières qui n’appartiennent à personne, les collectifs, les filières, ne touchent pas de dividendes ou de pourcentages sur chaque botte de paille vendue ou chaque mètre cube de terre utilisé dans la construction, dans une démarche beaucoup plus horizontale.
Alors évidemment, moi, quand je dialogue avec des gens qui ont 30 ans d’expérience, bon, j’en mène pas large, mais peu à peu, j’en acquiers aussi, et ça n’empêche que sur certains points, je peux être utile et contribuer à amener ma botte ou ma brique à l’édifice.
Et tu es aussi actif sur un autre aspect, si je ne dis pas de bêtises, tu as cofondé Topophile. Qu’est-ce que c’est, Topophile ?
Topophile, c’est une revue numérique, libre d’accès, sans publicité, indépendante, animée et publiée par une équipe bénévole. Nous l’avons montée avec Raphaël Pauschitz quand nous étions étudiants en architecture, puisqu’on pratiquait pas mal l’école buissonnière en allant apprendre dans ces différentes filières de l’éco-construction, parce qu’on ne nous apprenait pas trop l’éco-construction à l’école.
Et on a vu qu’il y avait plein de gens absolument merveilleux, très engagés, très généreux, mais que finalement chacun travaillait un petit peu dans son coin.
Et donc, on s’est demandé comment on peut, nous qui n’avons pas l’expérience, quand même contribuer et essayer de faire avancer les choses.
Et on s’est dit qu’il y a un problème, pas seulement de communication, mais d’échange d’informations. Et finalement, en regardant l’histoire, tous les mouvements politiques, artistiques, se polarisaient très souvent autour ou bien d’un salon, ou bien d’une revue.
Et donc, on s’est dit, créons une revue. Ce qu’on a fait.
Et plein de gens nous ont encouragés à le faire.
Et donc, on a créé cette revue, Topophile, l’ami des lieux, la revue des espaces heureux, qui s’intéresse évidemment à l’éco-construction, mais au-delà de ça, aux relations effectives qu’on entretient avec les lieux de notre existence.
On les met souvent de côté, mais finalement, l’endroit dans lequel on a grandi, la qualité des espaces de l’Université de Nanterre, tout ça joue beaucoup sur notre confort, notre bien-être, notre faculté d’apprentissage.
Et donc, on essaie d’interroger tout ça, nos rapports à l’espace, au territoire, à l’aune des questions d’écologie.
Vous retrouverez plusieurs articles sur la construction en terre et en paille dans la revue, puisqu’un des enjeux était à la fois de s’adresser aux chercheurs, aux théoriciens, mais aussi aux praticiens.
Et donc, on a organisé la revue autour de deux parties très claires : savoir, la revue des idées, et faire, la revue des réalisations.
Pour savoir, on publie des essais, des traductions, des rééditions, des contrôles de livres, plein de choses comme ça.
Et dans faire, alors on va interroger des praticiens, qu’ils soient architectes, maçons, charpentiers, jardiniers, paysagistes, sur un de leurs projets. Et on va essayer de le décortiquer avec eux, pour aller au fond des choses et vraiment comprendre les coulisses du projet, tout ce qu’ils ont voulu faire, ce qu’ils ont réussi à faire, ce qu’ils ont raté, ce qu’ils feront mieux la fois d’après.
Tout ça avec plein de photos, de plans, de détails, de dessins, pour essayer vraiment de comprendre, et que d’autres praticiens puissent peut-être s’approprier ou être inspirés par ça. Et en même temps montrer, aux décideurs, aux chercheurs, aux enseignants, et aux citoyens, en fait, il y a quand même pas mal de choses qui se passent, et qui peuvent aussi…